Nos coeurs saignent...
Publié le 13 Avril 2014
Heart Bleed.., dit-on, en anglais, le coeur qui saigne. On nous a prévenus : "attention ! il s'agit d'une attaque de tous les systèmes de sécurité des sites internet". Depuis deux ans nous pensions être protégés, et nous ne ne l'étions pas. Quelle angoisse ! En effet, c'est la muraille de nos données qui n'était pas infranchissable, nos codes, nos paiements sur internet, notre compte bancaire, nos... mouvements étaient susceptibles d'être interceptés par la NSA, par des pirates, par... tous ces gens qui nous veulent du mal. Bref, nous vivons dans un monde très dangereux. Sachez-le, nous intime-t-on.
Et pendant ce temps (ce temps de peur, ce temps qui nous détourne de ce qu'est la vie des gens autour de nous, des plantes qui nous nourrissent, des planètes qui tournent dans le ciel), la Terre s'illumine dans l'univers.
Mourez, disparaissez, pauvres humains qui pourrissez le sol qui vous porte, il en surgira toujours quelque chose de bon, quelque chose d'utile pour la planète Terre. La merde (la décomposition, l'humus, la mort) est faite pour nourrir la vie. Alors, mourez et, enfin, vous servirez.
N'ayez pas peur. Ni de la mort (le moindre mal) ni de la vie (notre tâche). Prenez à bras le corps la douleur qui vrille en vous le mouvement. Hurlez au ciel votre peine, votre noirceur, votre incapacité à poursuivre le chemin. Vous êtes dans le vrai. Vous seuls qui hurlez, vous seuls qui peinez, vous seuls qui dites l'absurdité du monde, vous seuls pouvez trouver la clé... celle qui ouvre les coeurs qui saignent.
Qu'on arrête de nous intimider sur la pollution (que de chantage pour nous faire porter le chapeau de l'incohérence générale du système), sur nos modes de vie soi-disant irresponsables (trop de déchets, trop d'excès, trop de télé, trop d'internet, de tabac, d'alcool ou de sexe... va finir par nous tuer...). Humains nous sommes, une aberration dans le cycle de vie (roseaux pensants). La conscience, la pensée, la spiritualité nous marquent. Humains nous sommes, humains nous pouvons donner la main à ce qui nous a créé : Dieu, nature, ou hasard...
Le chant qui s'élève en nous est la réponse.
Alors, écoutons.