C'est pas gagné...
Publié le 10 Mars 2008
Et chaque fois c'est pareil...
Pour la Coupe d'Europe, ou du Monde, l'Eurovision, ou les J.O., je suis partagée... entre mes deux pays de coeur. Ce n'est pas "Le choix de Sophie" : il ne faut quand même pas exagérer, mais c'est un dilemne.
Je dois avouer, quand les deux sont face à face, que le meilleur (ce jour-là) est pénalisé par une erreur d'arbitrage, et éliminé par des tirs au but (je pense, bien entendu, à la Coupe du Monde), je me tords (traduction littérale de "eu torço", je soutiens, ou l'anglicisme "je supporte") pour le Portugal !!! c'est ancestral, viscéral.
En revanche, quand la France démontre sa classe, sa grande richesse (cinéma, chanson, littérature, philosophie, politique... mais, non, non, non... pas sa conception de l'amour!!!) là, je dois dire que je m'incline et toute ma luséitude (pardon, je suis royaliste..., je devrais dire mon "âme portugaise") rend hommage à la culture française.
Dans le cas de figure qui va suivre je suis plus que dubitative, mes tripes se tordent... rechignent à applaudir, et ma culture se sent insultée...
J'explique, le prochain Concours de l'Eurovision (non, il ne s'agit pas du résultat des municipales/cantonales, je vous réserve ça pour dimanche prochain...) voit, d'un côté, une Portugaise, mi-fadiste, mi-chanteuse lyrique, mi-variété, mi-figue, mi-raisin (et c'est bien ça que je lui reprocherais, "nem carne nem peixe", ni viande ni poisson ), de l'autre côté un Français (inspiré tout de même par "Homem Cristo" de Daft Punk, c'est du portugais ça veut dire, ah, ah... "homme-Christ") qui chante en anglais : la honte !!! Jacques Chirac doit se retourner dans sa tombe (ah, j'ai dit une bêtise ???) lui qui a tant défendu NOTRE belle langue française partout dans le monde.
Bon, pour faire plaisir à un de mes visiteurs (non du soir mais du dimanche midi...) : Sinblancaporelmundo (sans blé de par le monde), je pencherais même plus pour l'Espagnol, le problème comme IL le dit si bien dans son blog, c'est que ce charmant zozo est un farouche indépendantiste catalan, qu'il crache dans la soupe de "l'hispanéitude" (ah, bon, vous trouvez que j'insiste, que ça devient trop politique ?) et que, quand ça l'arrange, en effet, ce chanteur ne rechigne pas à en porter les couleurs...
Vous êtes tout impatients à en ouïr plus, donc voici, donc voilà :
d'abord le Portugal :
la France :