Les nuits de la lune pleine
Publié le 19 Avril 2008
La lune est presque pleine... demain matin, Taureau-Scorpion, premier degré. Elle a emporté Aimé Césaire, ou plutôt elle l'a aidé à s'en aller... Bon voyage près des étoiles au poète de la négritude ! En ce moment, Mars et Jupiter sont déchaînés l'un contre l'autre... ça nous fait de beaux abus de pouvoir ça... la guerre des clans (et ça risque de durer...). Au Conseil des ministres, il paraît que ça a bardé !!! Les OGM (ogres, grands et méchants) ont décidé de nous bouffer tout crus. Tout ça me donne le blues, et en portugais ça se dit fado... Mon spleen de Paris.
Mariza, elle le chante "Meu fado".
Trago um fado no meu canto
Canto a noite até ser dia
Do meu povo trago pranto
No meu canto a Mouraria
Tenho saudades de mim
Do meu amor, mais amado
Eu canto um país sem fim
O mar, a terra, o meu fado
Meu fado, meu fado, meu fado, meu fado
De mim só me falto eu
Senhora da minha vida
Do sonho, digo que é meu
E dou por mim já nascida
Trago um fado no meu canto
Na minh'alma vem guardado
Vem por dentro do meu espanto
A procura do meu fado
Meu fado, meu fado, meu fado, meu fado
Je porte un fado dans mon chant
Je chante la nuit jusqu'au point du jour
De mon peuple je porte la plainte
Dans mon chant la Mouraria
J'ai le regret de moi-même
De mon amour, le plus aimé
Je chante un pays sans fin
La mer, la terre, mon fado
Meu fado, meu fado, meu fado, meu fado
De moi il ne me manque que moi
Régnant sur mon propre destin
Du rêve, je dis qu'il est mien
Et je me réveille après être née
Je porte un fado dans mon chant
Dans mon âme bien protégé
De l'intérieur de l'effroi elle vient
La quête de mon fado
Meu fado, meu fado, meu fado, meu fado