Tout ce qui nous fait du bien...
Publié le 20 Avril 2008
... ne peut pas nous faire de mal.
Il y a les moments de blues, de cafard, de bourdon... (se reporter à samedi...) et puis il y a, Dieu soit loué, ses contrepèteries. Je prends mon dicco, pour vous expliquer : "rendre un son pour un autre". Interversion des lettres ou des syllabes d'un ensemble de mots... pour en obtenir un autre... de préférence burlesque ou grivois, c'est l'art du contrepet... ex : Femme folle à la messe pour femme molle à la fesse (Rabelais)".
Quelles sont, donc, les contrepèteries du fado ???
D'abord, il y a Mozart... le Concerto pour clarinette... et, comme m'expliquait ma petite soeur tout à l'heure, un jour qu'elle travaillait à l'Opéra Garnier (comme costumière) et qu'elle assistait à une répétition, elle fut happée par la beauté... et demanda de qui il s'agissait, on lui répondit : "c'est Mozart !", "ah, ça ne m'étonne pas, rétorqua-t-elle, à chaque fois que je l'entends, et même sans savoir que c'est lui, je trouve ça beau ! et c'est pas parce que c'est Mozart, c'est parce que c'est beau !". Elle, c'est plutôt le Requiem qui la botte...
Barbara, l'a chanté... quand nous sommes perdus, revenons à Mozart... J'ai vécu, comme d'autres, des peines profondes, et c'est la musique "classique" qui m'a repêchée, je mettais France Musique, n'importe quoi pouvait passer, et soudain... c'était... la paix.
J'adore quand J.F. Zygel nous dit des choses telles que (entendu cet après-midi) : "Charles Quint, il a eu tous les numéros, comme il était roi dans tous les pays, il changeait de numéro au Portugal, en Espagne ou en France, là c'était II, là III, là V...", son humour... et la simplicité avec laquelle il éduque à la grande musique des ignares comme moi.
Pour revenir à nos moutons... les autres façons de faire fuir les guêpes et les bourdons... c'est pour certains, comme ma petite soeur adorée, de regarder un match de tennis à la télé et de voir son "champion" l'emporter (aujourd'hui c'était Ferrer à Valence, quel exploit, m'a-t-elle dit).
C'est Théodore Monod dans le désert, c'est Yehudi Menuhin et son violon, m'a-t-elle encore rappelé...
Bon, mais avec la "souche" on n'est pas du tout dans la contrepèterie... on est dans le désespoir sans fond.
Finissons en revenant à l'actualité... au sport, à l'amusement, aux "JO du Péquin" avec "la chanson du dimanche" :