Le coeur en vrac
Publié le 23 Juin 2008
Qu'est-ce qui fait qu'on écrit sur un blog... qu'est-ce qu'on écrit ? comment se choisissent les premiers mots ? secrète alchimie... Entre l'impulsion, la pulsion et l'intention. Ce n'est pas un journal intime... ce n'est pas un journal, ce n'est pas un roman. Parfois une image, une réflexion qui continue à trotter dans l'esprit le soir venu. Une mélodie qu'on sent se lever en soi et qu'on voudrait entonner.
Aujourd'hui, un échange précieux... une âme à fleur de peau, une personne, ô combien appréciée (oserai-je le mot... allez, soyons honnête : aimée), m'a posé cette question : "cela change-t-il ta perception, cette écriture à venir ?" Non, ai-je répondu, mon regard s'affine peut-être, mais le regard est là déjà avant; je suis plus attentive, simplement, en déroulant la pelote de mes jours. Un fil tiré, des associations, pour, parfois, plus de clarté.
Ce qui reste, en fin de journée, c'est l'essentiel, le plus beau ou le plus douloureux...
On écrit, aussi, parce qu'on aime échanger et lire d'autres écrits... ils deviennent nos amis. Leurs univers se mêlent au nôtre. Et là, parfois, danger...
Blogueuses rencontrées un soir dans Paris... et puis la déception qui se lisait sur leurs visages... c'est pas si bien que sur tes images... semblait être le message.
Blogueur accueilli dans le nid, les coups de bec, les coups de pied, vous laissent un drôle de goût dans le ramage... Bon voyage sur la plat Net... A vos risques et périls petite intrépide... Mon cher Zygmunt (Baumann, cf. L'amour liquide) m'avait pourtant prévenue, et je l'étais donc... mais voilà, on ne se refait pas... j'ai voulu faire l'expérience de l'humanité, or, il ne s'agissait que d'un jeu... (de cons ?). Et oui, c'est mon côté François Pignon. Dans ce jeu-là (de cons), il y a les "branchés", qui se plaisent à se moquer de leurs victimes "pêchées" dans l'anonymat du Net... aucun danger, vous êtes protégé par votre statut d'avatar... Donc, allez-y, oubliez toutes ces obligations sociales, familiales, amicales... qui vous ligotent en temps "trop" normal, à être un gentleman, car là (pas Bruni, non!) vous pouvez vous en donner à coeur joie et être le dernier des... salauds (ou des salopes, tout dépend du point de vue). Le Net, c'est aussi la jungle des sentiments.
Quel intérêt à procéder ainsi ?
Celui de notre époque... celui du zapping, de la rentabilité... surtout ne rien rater, surtout consommer... être le SUPER CONSOMMATEUR, celui qui a goûté à tout, celui qui a obtenu le meilleur prix, celui qui en a eu pour son argent, celui qui sait faire monter les enchères.
Celui dont la vie s'est vidée de tout sens. Celui qui n'a plus d'âme, ou de conscience (car ces mots ont disparu de son vocabulaire). Celui qui se bâtit un monde de chimères (en 3D !) celui-là n'aura aucun scrupule à vous effacer... tel un message, un mail, un sms... de ses fichiers.
Alors, je me plais à revenir à mon essentiel... ces gens croisés dans le métro, ces ami(e)s, ces proches, aux vies parfois compliquées, douloureuses... mais aussi ces collègues, ces inconnus, ces humains... vus, écoutés, respectés dans leur humanité.
Mon désir est trop grand, mon désir est trop vaste... la limitation le sera tout autant.
Aimez-vous les uns les autres, disait-il... mais surtout "aimez votre prochain comme vous-même", et pas moins... (petit test : comment comprenez-vous le "pas moins" ? pas moins que vous-même ? ou pas moins que l'autre ?).
Le dîner de cons
http://fr.youtube.com/watch?v=DQegc8uMEW8
Aujourd'hui, un échange précieux... une âme à fleur de peau, une personne, ô combien appréciée (oserai-je le mot... allez, soyons honnête : aimée), m'a posé cette question : "cela change-t-il ta perception, cette écriture à venir ?" Non, ai-je répondu, mon regard s'affine peut-être, mais le regard est là déjà avant; je suis plus attentive, simplement, en déroulant la pelote de mes jours. Un fil tiré, des associations, pour, parfois, plus de clarté.
Ce qui reste, en fin de journée, c'est l'essentiel, le plus beau ou le plus douloureux...
On écrit, aussi, parce qu'on aime échanger et lire d'autres écrits... ils deviennent nos amis. Leurs univers se mêlent au nôtre. Et là, parfois, danger...
Blogueuses rencontrées un soir dans Paris... et puis la déception qui se lisait sur leurs visages... c'est pas si bien que sur tes images... semblait être le message.
Blogueur accueilli dans le nid, les coups de bec, les coups de pied, vous laissent un drôle de goût dans le ramage... Bon voyage sur la plat Net... A vos risques et périls petite intrépide... Mon cher Zygmunt (Baumann, cf. L'amour liquide) m'avait pourtant prévenue, et je l'étais donc... mais voilà, on ne se refait pas... j'ai voulu faire l'expérience de l'humanité, or, il ne s'agissait que d'un jeu... (de cons ?). Et oui, c'est mon côté François Pignon. Dans ce jeu-là (de cons), il y a les "branchés", qui se plaisent à se moquer de leurs victimes "pêchées" dans l'anonymat du Net... aucun danger, vous êtes protégé par votre statut d'avatar... Donc, allez-y, oubliez toutes ces obligations sociales, familiales, amicales... qui vous ligotent en temps "trop" normal, à être un gentleman, car là (pas Bruni, non!) vous pouvez vous en donner à coeur joie et être le dernier des... salauds (ou des salopes, tout dépend du point de vue). Le Net, c'est aussi la jungle des sentiments.
Quel intérêt à procéder ainsi ?
Celui de notre époque... celui du zapping, de la rentabilité... surtout ne rien rater, surtout consommer... être le SUPER CONSOMMATEUR, celui qui a goûté à tout, celui qui a obtenu le meilleur prix, celui qui en a eu pour son argent, celui qui sait faire monter les enchères.
Celui dont la vie s'est vidée de tout sens. Celui qui n'a plus d'âme, ou de conscience (car ces mots ont disparu de son vocabulaire). Celui qui se bâtit un monde de chimères (en 3D !) celui-là n'aura aucun scrupule à vous effacer... tel un message, un mail, un sms... de ses fichiers.
Alors, je me plais à revenir à mon essentiel... ces gens croisés dans le métro, ces ami(e)s, ces proches, aux vies parfois compliquées, douloureuses... mais aussi ces collègues, ces inconnus, ces humains... vus, écoutés, respectés dans leur humanité.
Mon désir est trop grand, mon désir est trop vaste... la limitation le sera tout autant.
Aimez-vous les uns les autres, disait-il... mais surtout "aimez votre prochain comme vous-même", et pas moins... (petit test : comment comprenez-vous le "pas moins" ? pas moins que vous-même ? ou pas moins que l'autre ?).
Le dîner de cons
http://fr.youtube.com/watch?v=DQegc8uMEW8