Ce mot qui commence par s...*
Publié le 30 Juin 2008
Je lis Tarun J. Tejpal, je me régale (dans le métro surtout...), Loin de Chandigarh... je l'ai déjà dit... là, je voudrais citer un passage important... mais, je suis gênée... par un mot... qui commence par "s"... quand vous l'écrivez sur votre blog, ça vous squeeze du contrôle parental (j'ai vérifié chez mon neveu... les parents ils l'avaient mis le contrôle... donc, quand ce mot apparaît dans mes post... et bien, tout disparaît...). Alors, quand j'écrirai "s...*" vous saurez ce que ça veut dire...
"Parfois, elle revenait impatiente de repartir à l'assaut d'un autre pic. Parfois, elle revenait affaiblie et je devais la préparer à nouveau. Je tentais de la suivre, de rester à la hauteur, mais ce n'était pas toujours possible. Il n'y a pas de doute : dans le s...*, les hommes stationnent au camp de base. Ils peuvent jouir de nombreux plaisirs de la moyenne montagne, mais les sommets vertigineux leur sont refusés. Il leur manque le souffle, l'imagination, l'abandon, l'anatomie. Leur tâche consiste à préparer les vrais grimpeurs : les femmes, artistes des hautes cimes. Ces chamois capables de sauter d'arête en arête, de sommet en sommet, jusqu'à la vastitude de l'éternité.
Depuis des millénaires, les hommes luttent contre cette certitude. Ils connaissent l'existence des altitudes inaccessibles. Il n'est pas facile d'être inférieur.
Il n'est pas facile pour un sanglier de vivre parmi les gazelles.
Les hommes rusés attendent et jouissent par procuration. Ils inventent pornographie et plaisirs de substitution. Ils encouragent les alpinistes, les admirent de loin , et en tirent du bonheur.
Les hommes stupides mettent les chamois aux fers. Ils serrent les rangs, inventent la religion, la moralité, les lois, érigent des palissades et interdisent les montagnes. Nul n'ira où ils ne peuvent aller. Les hauteurs sont perdues à jamais."
Qu'un homme ait écrit cela... quel bonheur... quelle paix...
Qu'un homme l'ait vécu... quelle joie, quel espoir...
C'est où le chemin pour les Indes ? De tels hommes existent donc ?
L'illustration musicale n'a rien à voir avec le s...* mais c'est encore pour le plaisir... c'est pour moi et ma petite soeur... on aime ça... ce clip... ça nous fait "jubiler" (ça, c'est pas censuré par le contrôle parental...), surtout après le lynchage du jeune juif dans le 19e... surtout à cause de tous ces communautarismes qui veulent nous la rejouer "West Side story"... Alors, MC... Solaar... fais-nous... fusionner, fais éclater nos différences !
MC. Solaar. Rabbi muffin