Mare nostrum
Publié le 14 Juillet 2008
J'ai vu des hommes, une femme, voler dans le ciel de Paris... image surréaliste, onirique au plus haut point, et pourtant que de précision et de technicité pour réaliser l'exploit. Ces parachutistes ont atterri au centimètre près à l'endroit prévu, en face d'un parterre de personnalités choisies pour la circonstance, le 14 juillet, vers midi, place de la Concorde.
Le reste aura été le rituel convenu, les armées, la guerre, la force... une sorte de virilité exacerbée qui aura sans doute réveillé l'instinct guerrier chez tous les garçons... J'ai vu de nombreuses femmes parmi ces hommes en habit militaire... entre 10 et 20 pour cent disait-on... Donc, instinct guerrier assez bien partagé malgré tout.
Alors, je rêve... de partir. De quitter cet environnement, ces cloisonnements, ces querelles, ces chapelles, ces partis, ces idées si bien délimitées... Nous sommes si bien manipulés... si bien programmés à penser comme il se doit, à l'endroit qui nous échoit.
Je rêve de voler comme eux, ces nouveaux Icare, sur Paris, sur New York, sur Rio, sur Venise...
De décoller... de ne plus entendre, de ne plus me cogner... à ce qui surnage... à la surface de notre mare aux canards...
Ce sont des mots que nous avons dits, ce sont des mots entendus, ce sont de tout petits malheurs, des malentendus... qui flottent et qui nous pèsent... Mais ça finit par faire lourd et nous plombe à notre chaise.
Alors, fermons le blog, fermons les yeux, fermons les oreilles à ces mots... et voguons, voguons à vau-l'eau... perdons-nous... dans nos rêves.
Kiran Ahluwalia
Le reste aura été le rituel convenu, les armées, la guerre, la force... une sorte de virilité exacerbée qui aura sans doute réveillé l'instinct guerrier chez tous les garçons... J'ai vu de nombreuses femmes parmi ces hommes en habit militaire... entre 10 et 20 pour cent disait-on... Donc, instinct guerrier assez bien partagé malgré tout.
Alors, je rêve... de partir. De quitter cet environnement, ces cloisonnements, ces querelles, ces chapelles, ces partis, ces idées si bien délimitées... Nous sommes si bien manipulés... si bien programmés à penser comme il se doit, à l'endroit qui nous échoit.
Je rêve de voler comme eux, ces nouveaux Icare, sur Paris, sur New York, sur Rio, sur Venise...
De décoller... de ne plus entendre, de ne plus me cogner... à ce qui surnage... à la surface de notre mare aux canards...
Ce sont des mots que nous avons dits, ce sont des mots entendus, ce sont de tout petits malheurs, des malentendus... qui flottent et qui nous pèsent... Mais ça finit par faire lourd et nous plombe à notre chaise.
Alors, fermons le blog, fermons les yeux, fermons les oreilles à ces mots... et voguons, voguons à vau-l'eau... perdons-nous... dans nos rêves.