La peinture à l'hawaïle...
Publié le 20 Juillet 2008
Je rêve de ce monde léger, de ce paradis trouvé par Jacques Brel, aux Marquises... par ce que nous montrait Gaughin... pourtant... comment être léger... dans un monde où les 5/6e de l'humanité (au bas mot) souffrent, galèrent... vivent... ?
Hawaï
Jamais je ne pourrai reposer en paix... tant qu'autour de moi on souffre et vit plus mal que moi... Qu'est-ce qu'une vie ? si peu de chose, mais aussi quelle grande chose... quelle immense possibilité.
Je me promène dans les beaux quartiers de ma ville, je vois ces "Hawaï" sur Seine... et derrière leurs façades, ces protégés, ces emmurés... ne me disent rien qui vaille. Il sera toujours plus facile à un chameau... oui, soi-disant.
Tous, nous y avons droit... aux Marquises... et tant qu'il en restera un qui n'y sera pas arrivé, toujours je retournerai à l'océan, à la tempête...
Alors, parfois, vous me verrez réagir de façon un peu "excessive" ou "épidermique" sur vos blogs... sachez que ça n'engage que moi... c'est le résultat d'une malformation congénitale... que mes ancêtres m'ont transmise : l'insatisfaction congénitale... l'inquiétude ou, comme on l'a dit pour Pessoa, l'intranquillité.
Gens tranquilles, dormez sur vos deux oreilles... le monde tourne... sans vous, ou, malgré vous.
L'humour, certains disent que j'en manque. J'en ai, mais c'est un humour particulier... celui des marins, celui des voyageurs... toujours un peu en retrait, toujours à se préparer à la trahison... Le voyageur doit prendre garde, il lui faut des amis, soit, mais toujours il doit savoir que pour les autres il est un danger potentiel, le différent à éradiquer. L'humour juif peut-être. J'adore Woody Allen.
Alors, moi aussi j'aime m'amuser, rire... mais toujours une main sur l'épée, telle l'héroïne de Kill Bill... (le 2, je préfère).
Hawaï
Jamais je ne pourrai reposer en paix... tant qu'autour de moi on souffre et vit plus mal que moi... Qu'est-ce qu'une vie ? si peu de chose, mais aussi quelle grande chose... quelle immense possibilité.
Je me promène dans les beaux quartiers de ma ville, je vois ces "Hawaï" sur Seine... et derrière leurs façades, ces protégés, ces emmurés... ne me disent rien qui vaille. Il sera toujours plus facile à un chameau... oui, soi-disant.
Tous, nous y avons droit... aux Marquises... et tant qu'il en restera un qui n'y sera pas arrivé, toujours je retournerai à l'océan, à la tempête...
Alors, parfois, vous me verrez réagir de façon un peu "excessive" ou "épidermique" sur vos blogs... sachez que ça n'engage que moi... c'est le résultat d'une malformation congénitale... que mes ancêtres m'ont transmise : l'insatisfaction congénitale... l'inquiétude ou, comme on l'a dit pour Pessoa, l'intranquillité.
Gens tranquilles, dormez sur vos deux oreilles... le monde tourne... sans vous, ou, malgré vous.
L'humour, certains disent que j'en manque. J'en ai, mais c'est un humour particulier... celui des marins, celui des voyageurs... toujours un peu en retrait, toujours à se préparer à la trahison... Le voyageur doit prendre garde, il lui faut des amis, soit, mais toujours il doit savoir que pour les autres il est un danger potentiel, le différent à éradiquer. L'humour juif peut-être. J'adore Woody Allen.
Alors, moi aussi j'aime m'amuser, rire... mais toujours une main sur l'épée, telle l'héroïne de Kill Bill... (le 2, je préfère).
Boby Lapointe - La peinture à l'huile