Basilic et Ossétie du sud

Publié le 11 Août 2008






Une journée, ce n'est pas grand chose, ça passe, ça nous laisse sur le bord du chemin, et on en retient deux ou trois images seulement, quelques sensations, des regrets, des plaisirs, des envies.

Le basilic, ce soir frotté de la main, au moment où j'ai arrosé les plantations de mon balcon. Plus avant, en rentrant à la maison, ce billet de 5 euros tombé, ramassé et, courant pour le rattraper, redonné à ce garçon rue Richer. Son sourire, sa surprise, et puis mon doute, aurais-je fait pareil s'il s'était agi de 50 euros ? et pourquoi ne pas l'avoir plutôt laissé, ce billet, au SDF croisé en chemin ?

La lune monte, est-ce que vous la sentez monter ? Oh, les plaisanteries grivoises... oui, ça fait passer un certain temps, qui passe...

Et, je m'interroge sur des sujets qui n'intéressent personne... voyons donc plutôt la Géorgie, l'Ossétie du Sud... Ah, pas des sujets de fille ça... faudrait laisser ça aux garçons. Pourtant, l'après-midi, je l'ai passée à en discuter avec une future diplomate espagnole, qui voulait à tout prix comprendre pourquoi les Russes avaient attaqué l'armée géorgienne, parce que ça lui semblait être le point crucial. Oui, des filles sont sur la brèche, et se penchent sur la question aussi, mais... ce sont les garçons (Messieurs Kouchner et bientôt Sarkozy, après Messieurs Bush et Poutine, Medvedev) qui vont régler la question. Madame Carla-Bruni-Sarkozy ira se prosterner devant le Dalaï Lama, comme Madame Cécilia Sarkozy avait délivré des infirmières bulgares, et Madame Ingrid Betancourt avait été séquestrée par des FARC. Les femmes toujours à nous la jouer "romantique"...


Ah... pour en parler de l'Ossétie du Sud, il faudrait être spécialiste ? informé, journaliste... c'est-à-dire, de préférence, garçon... parce que les filles, de toute façon, c'est un sujet qui les barbe (et pourtant elles n'en ont pas... de la barbe, ah ah...).

Je continue à causer... avec les personnes, filles ou garçons, qui croisent mon chemin... et laissent parfois tomber un billet de 5 euros.

Rédigé par Luciamel

Publié dans #métro - voyages

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B
t'appelle bientôt, surbookée pour l'instant, t'expliquerait.
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L
@Béa, Tini : oui, j'ai sucré un bout du post initial qui parlait de blogs et de blogueurs, désolée si vos commentaires semblent du coup un peu décalés, disons que je voulais recadrer sur l'essentiel : le basilic et le garçon qui a laissé tomber un billet de 5 euros. @Yaëlle : oui, ce n'est pas très clair toutes ces histoires, seul l'odeur du basilic frotté sous les doigts l'est, et les rencontres fortuites que la vie nous offre.
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Y
Si j'ai bien tout compris, des pipes-lines facétieux traversent des pays que les hommes voudraient se distribuer comme des cartes. Je n'ai jamais entendu de filles parler d'hydro-carbures... mais de là à dire qu'elles sont meilleures...bof! Continue à causer aux garçons et au filles Lucia...et à distribuer les billets de 5 euros...à un garçon...ça je l'ai noté!! sourire....@Tini: merci de lire mon blog et d'y faire allusion ici...
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T
Les garcons se battent pour plus qu'un billlet de 5 euros en Georgie, si j'ai bien compris.....on ne rend pas aussi facile 500 euros.....plus pouvoir, non, non..Moi j'aime les blog des filles celui de Yaelle par example, May est (encore) trop difficile a comprendre.......
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B
Allez, reçois donc une accolade virile d'une fille qui n'arrive même pas à être " féminine ".
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