Ras le bol des Nemours...
Publié le 12 Septembre 2008
Je l'avais découvert dans le précédent film de Christophe Honoré, et déjà il m'avait fascinée, sa voix m'avait semblé si veloutée, si bouleversante... son personnage fragile et déchiré, et pourtant si entier... Non, je ne vais pas vous faire la énième apologie de Louis Garrel !
Là encore, dans La belle personne, c'est sa voix... qui m'a enchantée, et, comment vous dire... même si son personnage semblait falot, c'est bien sa prestation que j'ai retenue.
Les chansons d'amour - As-tu déjà aimé ?
Et, déjà pour les Les chansons d'amour il m'avait bluffée, perché sur le rebord de son balcon, à chanter sa romance à son amoureux !!!
Là, face à Nemours, et à la princesse de Clèves... il est Otto, celui qui sera éconduit, malheureux en amour, c'est pas lui le joli coeur, le beau Narcisse c'est Louis Garrel... dans Les chansons d'amour il était ce jeune homme homosexuel... dont s'amourachait épisodiquement le jeune Garrel (le bel Hidalgo, la "belle gueule", le bourreau des coeurs).
Je le trouve vraiment très craquant Grégoire (sa voix surtout), et puis son suicide (enfin, celui du prince de Clèves) : quelle classe ! quelle claque aussi pour les deux petits pervers narcissiques que sont Junie et Nemours... et qui ne s'en remettront pas vraiment... Grégoire Leprince-Ringuet (quel nom !!!).
Sauf que dans la vie réelle... les princes ne se suicident pas, ils se retirent du devant de la scène, et en vrai les Junie et les Nemours se marient et s'installent à l'Elysée... où ils reçoivent le pape...
"Comme la nuit nous manque, parfois comme elle tarde à venir...", chante Otto avant de se tuer.