On ira plus loin que les étoiles
Publié le 2 Octobre 2008
Sans doute le blues s'est collé à mes semelles, ou est-ce le contre-coup d'un double jet-lag... ? qui sait si Sagan ne m'a pas contaminée avec sa tristesse... Ah, voilà, c'est plutôt ça ! une étoile en mourant, à des années lumière d'ici, a expulsé des milliards d'atomes de détresse dans l'univers. Le sentez-vous, comme moi ?
La déprime ce n'est pas forcément mauvais... ça nous aide à nous regarder moins complaisamment, et, parfois, c'est même profitable. Certaines pendules se doivent d'être remises à l'heure de temps en temps. Nous nous croyons aimables, et ne le sommes certainement pas tant que ça, alors le miroir nous dit notre laideur, des poussières d'étoiles nous constituent, mais infimes particules nous sommes de l'immensité.
Vertiges qui me saisissez, comme là-bas, à la vue de ces terrasses sur des toits plusieurs étages plus bas. Ne pas trop se pencher de peur de basculer. Ici, c'est en accrochant une ipomée sur un fil, moi perchée sur le rebord de la fenètre, soudain cette même impression revient, le vide... est là près de nous à chaque pas.
Aller dans la rue, croiser ces gens aux vies qui semblent toujours si... et plus... que la nôtre. S'imprégner de cela qui coule dans les veines de la ville, et puis s'enthousiasmer avec Lucas sur sa playlist :
D'abord, Kid Tonik - Aller plus loin.
Chanter avec lui : "aller plus loin, aller plus haut, plus loin que les étoiles, génération nouvelle, prisonniers de nos rêves, on ira plus loin que les étoiles, on ira chercher l'amour en escale, pour pouvoir en offrir aux autres... Et allez, destination espoir !"
Puis, Zaho - C'est chelou.
"Cette façon qu'elle a de te regarder, c'est quoi cette manière de t'appeler bébé... Tu diras à cette taspé que j'vais la taper, c'est chelou..."
Enfin, oublier le miroir... et se mettre à danser avec
Jey-Jey dance
Ben oui, quoi... la tecktonik...