Confidences en tablier ou en déshabillé

Publié le 13 Octobre 2008

Je vous propose un jeu, celui des confidences, celui où on se laisse aller à dire à l'autre (qui est-il ? elle ? un(e) ami(e), un(e) inconnu(e) ? un blogueur, une blogueuse ? votre blog ?) ce que peut-être on va regretter quelque temps après.

J'ai commencé sous l'article de May Nat : ben... mes lecteurs ont disparu. Où sont-ils partis ? sur la banquise ? ou sous d'autres cieux, plus bleus et plus attrayants que mes posts trop pleurnichards, trop intellos ("pseudo"-intellos...), pas assez... légers.

Mais, je vais vous dire aussi, quel pied ! de regarder son compteur de visiteurs et de voir (alors qu'on vous a quand même laissé 2 commentaires) que vous avez eu 0 visiteur !!! La gloire, non... mais, quelle liberté (ça ne m'était jamais arrivé depuis la création du blog, jamais descendue en dessous de 15). [en fait, vous étiez 18 !!! une erreur s'était glissée dans le compteur... ouf ! ma moyenne...].

Mais, je dois être contaminée par la morosité ambiante, car, je regarde la "une" de
LR et ça ne me donne pas super envie de commenter... ni de lire même.  Alors je comprends qu'atterrissant chez moi (imaginons que je ne sois pas moi-même) je serais effrayée : par la répétition (le féminisme, Ségo, le blues du dimanche soir, les musiques dépressives, et parfois même l'agressivité ! tous ces gentils blogueurs qui se retrouvent épinglés...).

Parler de soi, de son blog... quel intérêt ? aucun.

Parler d'autre chose ?

La mort de Guillaume Depardieu (logiquement, demain on aura un article), des bébés (alors Dati ? c'est une FIV ?), de son mec, de sa nana... de son boulot, de son dada (je les aime bien les Dada, être dada, voilà une bonne idée).





Passons au déshabillé (après le tablier de la blogueuse). Ca serait bien de dire quelque chose de croustillant, de personnel, de vécu (cul... surtout) pour attirer le chaland... Mais, euh... rien à dire de ce côté-là (ah, ah... serait-ce que ? ah bon ? même pas le samedi soir ?).

Revenons à Guillaume Depardieu... Ca m'a fait de la peine, j'ai découvert que c'était lui qui avait joué dans Tous les matins du monde, ah... Quignard l'un de mes écrivains préférés. J'ai vu que même Zemmour (interviewant Agacinski) le citait pour son fameux fascinus... (allez sur
mon blog, j'en avais parlé... mais pas si clairement, le fascinus, le sexe de l'homme qui doit fasciner celle qui le regarde, cf. l'extraordinaire livre de Quignard, Le sexe et l'effroi). Agacinski... elle, m'a déçue, son parti pris, son côté partisan... pour parler de Ségolène Royal, elle aurait mieux fait de se taire, simplement.

Bon, j'arrête, je vais encore diminuer mon nombre de lecteurs ! Ce qui me rassure, c'est qu'en dessous de zéro ça n'existe pas... sur les blogs. Je n'ai plus rien à perdre (c'est comme les pauvres au CAC 40, ah... si ? ce sont eux qui vont payer les centaines de milliards d'euros de garantie ? avec leur SMIC ? leur RSA ? on va réussir à encore leur ponctionner quelque chose pour renflouer les banques et les nantis ?).

A dada...

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Tous les matins du monde... Guillaume Depardieu

Rédigé par Luciamel

Publié dans #Politique - société

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L
@May, titi, et gros minet : nous on "stat", banane, pêche, et plaisir... pour le papier monnaie, on les laisse s'en pourlécher les crocs... jusqu'au jour où ils se volatiliseront à la lumière...
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T
pfff!et alors, keskon "stats" ?déguen!tsékwa ?tant qu'il y aura de l'eau chaude à mettre au fond du pot, ils peuvent toujours pourrir, les tristes sires, les vend-pire!nous, on garde la banane, pas vrai ?tisane pour tous, allez!
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L
@Nina : oui, le bleu au coeur... et, bizarrement, j'ai repensé à Marie (Trintignant), partie elle aussi tourner un film dans un pays de l'est, et revenue assassinée.@Yaëlle : oh que non ! pas d'inquiétude, l'amusement (je voulais vous faire sourire) de voir cette impermanence-là, aussi... et la mettre en parallèle avec celle de la Bourse, ou celle de la vie (une pensée encore pour Guillaume). Dada est là pour nous inciter à nous délivrer de nos endoctrinements quotidiens. @ vous : merci de venir, de temps en temps, lire les élucubrations d'une Lucia qui se plaît à dire, et écrire, ce qui lui passe par la tête... sans en faire un exercice de style, sans se contraindre à l'atelier d'écriture. C'est parfois décousu, pas bien léché... c'est, comment dire... pour le plaisir, le vôtre aussi, j'espère, par moments. 
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Y
Mais Lucia...que se passe t-il? Je te sens "jour de pluie"... Les lecteurs de blogs sont très volatiles, voire volages... Faut-il s'en émouvoir pour autant?
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N
Je suis triste de sa disparition. ce matin je suis un peu nauséeuse à cause de ça…
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