L'automne rousse dans les branches
Publié le 26 Octobre 2008
Vers la République ce midi
Vers la rue Jean-Pierre Timbaud
Automne rousse au Portugal, me dis-je
en attendant des sashimis rue St Maur
Coucou à Roswitha et à Villeglé,
angle Oberkampf, St Maur
Et ce livre que je lis... et qui remue tant de choses en moi... C'est J. qui me l'a offert, notre dialogue sur le sacré, sur la féminité, les mystiques, Kristeva... Le féminin et le sacré, la correspondance entre C. Clément et J. Kristeva, en 1996-97, j'en suis au début... En attendant mes plats à emporter (menu sashimis, et brochettes) que je vais déguster avec ma petite soeur... je souligne quelques passages :
"Puisque la vie est devenue la valeur refuge de nos démocraties avancées, chrétiennes ou post-chrétiennes, comme tu voudras, nous oublions que cette sacralité de la vie a une histoire; et que cette histoire dépend de la place que les religions et les sociétés ont accordée aux femmes. J'aimerais qu'on revienne un jour à la Vierge : désérotisée, dit-on, trop facilement peut-être; mais sans corps, sûrement pas; et sur cet extraordinaire équilibrage entre, d'une part, le culte de la naissance qu'instaure Marie, mère de Dieu, et, d'autre part, le "contrôle des taux de natalité" (comme on dit maintenant) qu'elle aurait permis d'instaurer !"
Entre temps on m'a servi un thé vert, je me dis : oh, ça (car je pense à vous en lisant) ça risque de coincer... et c'est long, je ne peux quand même pas tout recopier... et puis je dévore cette lettre (il s'agit de correspondance) que Kristeva a écrite à son retour de New York.
Il faudrait tout citer, tellement c'est dense... alors juste ceci :
"Après deux mille ans d'histoire mondiale dominée par ce sacré qu'est l'Enfant Jésus, les femmes ne seraient-elles pas en position de donner une autre coloration à ce sacré ultime qu'est le miracle de la vie humaine : non pas de la vie pour elle-même, mais de la vie porteuse de sens, à la formulation duquel les femmes sont appelées à apporter leur désir et leur parole ?"
Je vous en fais part en même temps que je le digère... alors, ça amène des choses parfois chaotiques (mon précédent post), ça me modifie aussi, mais n'est-ce pas le propre de la vie ?
On a savouré, E. et moi, notre repas japonais, j'ai bu un peu (pas trop), j'ai parlé à ma tante, elle a une étrange maladie, la fibromyalgie... la maladie de la douleur sur tout le corps... combien d'entraves, quels étranges chemins de traverse la vie nous fait emprunter...
Nous avons vu Kouchner à la télé, chez Drucker, avec Madame Bruni... venant faire croire que tout va bien... son visage pourtant semblait nous dire l'inverse... vivrait-elle déjà ce que Cécilia a subi ? quelques mini-chaussons aux pommes pour terminer et me voilà en route vers chez moi...
Prenons du recul
Ah, un nouveau (?) visage, galerie Jamault
Ca y est, je suis arrivée...
Bonsoir...
(chanson de Barbara... pas trouvé sa version à elle, mais c'est pas mal Mathieu Rosaz, non ?)