Mille chevaux
Publié le 3 Novembre 2008
Je pense à Barbara, à "mille chevaux d'écume galopent, galopent, mille chevaux d'écume, galopent à la lune, des chevaux lumière claquent leur crinière".
Je vois l'avenir du monde, je vois... c'est beaucoup dire, je regarde... simplement. Demain, Clarence en parle, les journaux en parlent, tout va changer ! avec l'élection du prochain président des Etats Unis d'Amérique. Vous y croyez vraiment , vous ?
En tout cas, pas mon voisin (je rappelle à ceux qui ne me lisent pas régulièrement que j'ai un JEUNE, très JEUNE, je le dis pour ceux qui croiraient que... voisin étasunien, faisant un stage, une formation - comment dit-on ? au Cordon bleu, école très prestigieuse pour la haute gastronomie, et surtout les pâtisseries...). Ce soir : "toc, toc !". Ah, me dis-je, enfin un être humain sur ma planète, car les blogueurs ce soir, et sur mes mails... c'est pas la joie... c'est lundi, ça déprime... normal.
J'ouvre, sachant que c'est lui (Steve, pour les pas fidèles à mon blog) : "bonsoir, c'est moi Steve, je suis votre voisin, je fais une formation...", la main tendue, une part de gâteau sur une serviette en dessous. Oui, je sais, je sais... lui dis-je. Et ce soir : une part de galette des rois, il me dit, lui, "un feuilleté", mais je la reconnais, moi, la galette des rois, on ne peut pas se tromper. Et me voilà partie, en anglais (bon, j'ai été à NEW YORK, moi, je cause english...) à lui expliquer les rois mages, Noël, et tout le tintouin... Lui toujours aussi lisse, je me dis bon... soyons plus dans le coup, "demain c'est le grand jour !". Lui, "????". Ben oui, moi... demain (non, c'est pas possible que mon anglais soit si mauvais...). Lui interrogatif... Moi, les élections... Lui, ah oui !!! Et, toujours tenant la part de galette des rois à la main. J'ai compris qu'il fallait conclure, et le délivrer... "Oh, thank's a lot, it's so nice of you". Ce à quoi il m'a répondu : "you're welcome".
Bon, je vais encore grossir avec tout ça...
Demain ? le 4 novembre ? et alors ?
"Joue
Sur mon vague à l'âme.
Ton piano géant
Déroule ses gammes.
Joue.
Quand tu joues blues,
C'est la vie rêvée.
Je suis emportée.
Joue
Fantasmagorique.
Ton piano léger
S'envole léger, léger.
Quand tu joues velours
C'est la vie amour.
Je suis emportée,
C'est la vie rêvée.
Joue." (Barbara, Mille chevaux d'écume)