L'amûuuur

Publié le 19 Novembre 2008

Grave question (ben, vous ne croyiez pas que j'allais vous le faire léger, quand même...). Qu'est-ce que l'amour ?

"Ainsi, certains jours paraît,
Une flamme à nos yeux,
A l'église où j'allais,
On l'appelait le bon Dieu..."  (Brel)

Oui, pour certains, c'est le sacré, c'est le divin, c'est le don, l'humanité, le dévouement, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle, l'Abbé Pierre, et on s'arrêtera là. Ben oui, les papes, et autres chefs spirituels (mis à part le Dalaï Lama ?) on les mettra dans une autre catégorie : celle du pouvoir, financier, politique, psychologique. Jésus, je suis un peu embêtée... je le classe où ? C'est mon ami Roger Tabra (retourné à Montréal) qui me donne la réponse, lui le poète : "Quand Dieu sera mort, c'est Jésus qui va hériter de tout".

"L'amoureux l'appelle l'amour,
Le mendiant, la charité,
Le soleil l'appelle le jour,
Et le brave homme, la bonté." (Brel)

Notre amour au quotidien :  de nos proches, enfants, parents, amis, voisins, inconnus croisés, détresses aperçues. Nos coeurs s'ouvrent secrètement, et sans en faire état, sans déclaration, ni réclamation. Nous donnons notre amour gratuitement, anonynement. 

 "Sur la place chauffée au soleil,
Une fille s'est mise à danser,
Elle tourne toujours pareil,
Aux danseuses d'antiquité" (Brel)

L'amour qui nous perd, qui nous entraîne au-delà de nous-même, l'amour physique, ce qui nous mêle à l'au-delà du corps, qui nous relie à la mort. Nous sentons, que cette danse est celle de nos cellules, est celle de l'univers. Nous savons que nous sommes issus de cette fusion-là. Nous la recherchons en nous, nous la voulons... à nouveau avec l'autre. Nous nous égarons, nous nous cognons, nous crions. Animaux en peine. Humains en errance, en quête de divinité.

"Sur la place où tout est tranquille
Une fille s'est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d'amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et, pour ne point entendre son chant,
Les hommes ferment les carreaux
Comme une porte entre morts et vivants

Ainsi certains jours, paraît
Une flamme en nos cœurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n'aimons point les réveils
De notre cœur déjà vieux." (Sur la Place, Jacques Brel)



Sur la place de Jacques Brel, interprété par Barbara, et avec J. Brel.

 

Rédigé par Luciamel

Publié dans #Poésies - musiques

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article