Cours Cours, Elisa cours...
Publié le 12 Décembre 2008
(texte légèrement modifié samedi matin après une bonne nuit de sommeil, le titre est extrait d'une pièce de théâtre, vue quand j'étais au lycée, dont j'ai oublié le nom, mais dont la litanie tout du long "cours, cours ! Elisa, cours..." m'est restée en mémoire)
ajout du samedi matin :
Chanson pour l'Auvergnat
(...)
Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui, sans façon,
D'un air malheureux m'a souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris.
Toi qui n'a pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmené.
Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme, il brûle encore
À la manière d'un grand soleil...
Toi, l'étranger quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel.
Brassens (à réécouter d'urgence !)
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Ce qui m'étonne le plus dans le fait d'écrire un blog est de voir l'image que cela produit, comment on semble me percevoir... l'ombre projetée.
Mtislav a joliment croqué une dominatrice au fouet replié et j'ai ri de bon coeur en découvrant l'illustration. Certains me soupçonnent de "féminisme échevelé" (d'un autre âge...), ou me taquinent sur ma susceptibilité exacerbée, d'autres se hérissent de mes humeurs syndicalistes (surtout à mon boulot), certaines sont agacées par ma non-féminité, ou ma féminité pas comme il faudrait... bref, tous, vous m'aimez !!! non ? allez, "laissez-vous aller, je vais vous aimer", chante Berry.
Voici, comment je me sens (n'oubliez pas que cette nuit la Lune est pleine, que Soleil/Mars/Lilith et accessoirement Pluton lui sont opposés... et, si j'avais un conseil à vous donner... ce serait de rester au calme ! tant que faire se peut), Mtislav, pour l'avatar de Dorham... le représentant dominé par une femme (en image inversée de la photo qui illustrait son très bon article, et dont le personnage principal était le Père Noël), si tu pouvais plutôt choisir Uma Thurman, c'est une sorte d'Indiana Jones au féminin, sauf que le fouet a été remplacé par un sabre, cette photo de Kill Bill, par exemple :
Kill Bill (2) - Uma Thurman
Parce que les femmes vont devenir des "Kill Bill", parce que le monde va devenir "Kill Bill", parce que vous dormez et qu'il ne faut pas trop crier, pour ne pas vous réveiller.
Euh... c'est internet, c'est un blog... c'est vendredi soir, c'est Paris, cool, dans le 4e arrondissement. Euh... Lucia, ça te fait quoi de savoir qu'il y a 4 milliards de personnes qui vivent avec 2 dollars par jour, vu que toi tu fais partie des 2 milliards qui exploitent le reste du monde (toi, qui dois, quand même, pour t'en sortir à la fin du mois aller faire tes courses avec tes tickets resto économisés...) ???
Ben, je crois à l'humain, mais pas à l'individu... mon frère, mon ami n'hésitera pas à me planter un couteau dans le dos s'il sent que c'est son intérêt, ou que son sort en dépend (dans les cas les plus extrêmes donc).
Alors, je les aime en secret... mes amis, mes collègues, mes frères et soeurs, mes parents, mes cousins, mes oncles et tantes, mes étudiants, les inconnu(e)s dans le métro, les enfants qui se retournent devant moi et me sourient... sans rien leur en dire... même s'ils ne le savent pas, JE LES AIME... Dieu est amour... euh... ne soyez pas choqués, j'essayais d'être en phase avec "les cool blogueurs de mon quartier".
N'oubliez pas que l'avant-dernière scène de Kill Bill 2... fut ce duel entre Elle et Lui... et...que Lui s'effrondra. Va savoir pourquoi... son coeur l'a lâché.
Kill personne, vous Bill je vous aime... sauf si vous avez voulu (si vous voulez) me tuer... lui disait Uma.