Art éphémère, art de rue, art urbain...
Publié le 8 Janvier 2009
Elle est mon initiatrice à l'art de rue (comme j'aime à l'appeler, traduction littérale du "street art" américain), nous avons échangé ce soir (c'était le vernissage de son expo, à la Coopérative) sur ces différents termes : "art urbain, éphémère, de rue". Elle, c'est Roswitha.
Je lui ai parlé du blog de Lusina, où j'avais trouvé cette référence à un artiste brésilien épatant, il s'appelle Alexandre Orion, il a fait une "intervention urbaine" dans un tunnel de São Paulo... des crânes dessinés sur la suie du tunnel à l'aide d'un chiffon (cliquez ici pour la vidéo), "art contre la pollution". Sur son blog vous trouverez aussi des tas de références à la lusophonie, "pholie" comme nous aimons, elle et moi, à la qualifier), des auteurs du Cap Vert, du Mozambique, d'Angola...
Et, arrivée très tôt, j'ai pu avoir ma première leçon de mail art, ou d'art... à base de collages, c'est Christine qui bien involontairement me l'a donnée (elle préparait la couverture du livre d'or de Roswitha), je lui ai dit ma difficulté à aborder cette expression artistique, elle m'a encouragée, et je me suis lancée... (c'est une bonne prof Christine). Je lui ai parlé de Lindo, qui fait des choses extraordinaires à partir de magazines recyclés, ben j'avais oublié de lui envoyer les coordonnées, voilà, c'est chose faite, allez sur le lien).
Avec Christine nous avons aussi, en passant et sans nous attarder, abordé la question des blogs... des blogueurs... Bon, j'ai pris une résolution cette année, j'ai dit "consensualité", dorénavant, je vais toujours aller dans le sens du poil... apparemment... dire gentiment et sans qu'on puisse le prendre mal, ce que j'ai à dire. Certains de mes textes, trop polémiques, seront effacés ou redirigés sur d'autres plateformes. Pourquoi ? parce qu'elle est sensible Lucia, comme tout le monde... les flèches l'atteignent aussi.
Plus sérieusement, je me sens dans une énergie où j'ai envie de méconomiser (ben oui, vous avez entendu parler de la crise...) : ne pas me dépenser inutilement... sur mes com's, sur mes billets (ça, ça sera plus dur, donc "effacer" et "rediriger"...), ne plus essayer de lutter pour améliorer l'état des choses (en général ça se transforme en boomerang infernal).
J'ai envie de sourire à la vie (comme je le disais à Noèse), j'ai toujours eu, par le passé, coutume de sourire à la vie... J'en ai envie de nouveau... c'est tout.
En cadeau pour Roswitha, car c'est elle qui est à l'honneur ce soir, ne l'oublions pas, un extrait de La graine et le mulet (il y manque l'image essentielle, celle qui ressemble à ta photo, ci-dessus) :
Photos (c) Luciamel, ce soir, à l'expo (et oeuvres) de Roswitha.