Dieu que je t'aime
Publié le 11 Mars 2009
Il a mis le doigt dans la rose,
j'ai tourné sept fois la langue
dans la bouche,
puis autour du pot...
Vous dire la couleur de nos joues,
la chaleur de nos reins,
ou son regard dans le mien,
au moment où la porte du ciel,
la présence de l'éternel,
se faisait en nous.
Les doigts se nouent,
les souffles courts,
le halètement
qui ressemble
à notre fin de vie.
Toi, qui te perds
en moi, toi,
qui ne sais plus,
où tu es en moi.
Toi que je suis,
et qui me fuis...
Brûlure de nous,
gouffre sans fin.
Encore, encore,
je t'appartiens.
Femme, homme,
ce ne sont que des mots.
Nous sommes l'un,
à jamais.
Photos (c) Luciamel, Beaubourg, oeuvre de FKDL.
Ce texte va être publié (ici, je l'ai déjà un peu modifié) à minuit sur le site Ladies Room, pour la journée à thème "Fesse cachée", un partenariat avec un site... olé, olé... (mais tout à fait correct ! enfin, de ce que j'en ai lu). Normalement, on ne saura pas que j'en suis l'auteure (car c'est anonyme), mais on le devinera sûrement... d'autant que je sème des indices partout.