Un jour nous mourirons

Publié le 14 Mars 2009

Un jour nous partirons,
Un jour nous mourirons,

Ta plus belle chanson,
Ton cantique, à son nom.

Mourir, quelle délivrance,
Mourir, retrouver l'enfance.

Souvent, je ferme les yeux.
Souvent, j'appelle les cieux.

Dis, l'ange, emmène-moi,
Dis, ça finit quand tout ça ?

Seule ta lumière m'éclaire,
Seule ta liberté m'enserre.

Joie de s'envoler,
Joie d'enfin aimer.

Mes doigts aux tiens,
je les joins.
Mon coeur pleure,
et se souvient.

Nous serons unis,
Nous... elle, lui, et puis...

On ne sait rien,
On fredonne ce refrain.




Tu es parti, toi, qui m'inspirais  ceci...

Rédigé par Luciamel

Publié dans #Poésies - musiques

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L
@Kfig : dans Bleu pétrole, j'ai adoré "Rédidents de la République", ce clip... fabuleux, à voir et revoir : chais pas, chais pas... un jour...
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K
Oui, "il voyage en solitaire" est un morceau mélancolique qu'on croirait issu du propre répertoire de Bashung (c'est le seul 45T que j'ai de Gérard Manset par ailleurs), c'est peut être le titre que je préfère sur son tout dernier album (que j'aimais un peu moins que ses autres opus, en fait c'était un disque plus simple, moins ambitieux, plus "roots")
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L
@Kfig : ;-)  Merci pour ces précisions sur l'artiste, j'ai écouté dans la playlist proposée par Storia (elle a un blog spécialisé musique) sur Ladies Room, la reprise de Manset, le Il voyage en solitaire, la rencontre (superposition) des deux voix (des deux univers), comme un palimpseste, quel effet !
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K
J'en ai fait écouté ce soir à ma femme qui n'aime pas trop le rock, elle a tout de même aimé certains titres de "Novice" mais surtout son "Madame rêve", peut être sa plus belle chanson (une sorte de passacaille sur le plan formel ! et un travail harmonique épatant)... j'en ai profité pour découvrir une face B inédite : "Climax 2" (ça n'existe pas en CD je crois), mais là elle n'a pas aimé, trop "musique concrète" et expérimental...Bashung était avant tout un rocker, ce n'était ni un jazzman ni un musicien classique (il ne connaissait pas le solfége) mais dans son style à lui, c'était clairement l'un des plus grands...
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L
@Kfigaro : c'est drôle ce que tu dis, Bashung était l'idole d'un ami (dessinateur et grand amateur de jazz, il allait croquer les musiciens chez Eustache, aux Halles, il avait du génie...), mort de tristesse, suicidé voici quelques années. Il s'appelait Marc. J'ai pensé à lui au moment du décès de Bashung.Le cantique... quelle merveille. (nous l'avons aussi chanté, mais en latin).
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K
Pour le "cantique des cantiques", la musique était signée de Rodolphe Burger.Franchement j'adorais Alain Bashung (découvert par l'intermédiaire de Jean Guidoni), sa voix, son univers souvent planant et sophistiqué ! son album "Novice" était une splendeur et "L'imprudence" particulièrement "imprudent", anti-commercial et difficile d'accès ! il fallait oser chanter ce qu'il chantait et réussir l'exploit d'être populaire : des textes ciselés, souvent complexes et à tiroirs, avec des musiques tout aussi complexes et sophistiquées (même un philosophe comme Lipovetsky a vanté la qualité de ses chansons dans son dernier bouquin, où il défendait la culture populaire la plus "noble" et la plus aristocratique contre le "légitimisme" trop courant parmi les élites "scolastiques" et pire encore chez certains autodidactes qui suivent leurs conseils presque aveuglement en vouant leur dévotion à la seule musique dites "savante" !).Sa mort m'a fait l'effet d'un choc (même si je m'y attendais évidemment), je crois que c'est la première fois que le décès d'une personnalité que je n'ai jamais rencontré m'a fait cet effet là : une tristesse insondable, je me sentais tellement proche des paroles surréalisantes d'albums comme le somptueux "Novice" mais plus encore je me sentais proche de ses musiques tellement belles et variées ! il osait absolument tout et était aussi à l'aise dans le rock le plus cru et le plus "roots" que dans les rengaines tordues à la Kurt Weill, les atmosphères à la Eno/Krafwerk, la musique concrète ou industrielle (il faut écouter les incroyables faces B instrumentales des années 98/90 comme la série des "Climax"), les ambiances jazzy ou blues, il savait absolument tout faire ! et il faudrait aussi parler de ses talents d'acteur...Je l'adorais et je suis triste...
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L
@Frenchi : pardon, j'oubliais de te répondre... ben, ça y est ma petite soeur a trouvé une place en maison de repos, et donc, nous aussi, on peut un peu se reposer... Bashung, moi je n'étais pas une inconditionnelle, j'avais adoré ce "Résidents de la République" et sa mise en musique du "cantique des cantiques". Partir... il nous faudra (qui sait, après tout, ce sera peut-être notre plus grande joie).
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F
c'est toujours triste de perdre quelqu'un. j'avais vu Bashung en 78 ou 79 a Baltard lors d'un festival. Il s'etait prit un oeuf sur le manche de sa guitare et s'etait fait copieusement huer. Je ne pense pas que c'etait completement dirige contre lui mais surtout les gens attendaient Pretenders. ce qui m'avait etonne a l'epoque c'est sa tenacite. Malgre l'adversite il a fini ses 3 ou 4 chansons.D'un autre cote j'ai lu que tu avais ete "bien occupee" malgre toi ces derniers jours mais STP n'oublies pas de me raconter la suite de ton dernier mail, je suis curieux comme une vieille chatte......
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