Les ailes de vivre
Publié le 3 Mai 2009
Ecrire, parler, être dans la nature (les jardinières de mon balcon, l'abbaye de Port Royal, de Notre Dame des Champs, la semaine qui vient). Ô cieux de nos pensées. Je m'en irai par les chemins... mais non pas tel Hugo, plutôt comme le petit poucet rêveur de Rimbaud, ou le petit prince... qui un jour saura retrouver sa rose.
Lire, les blogueurs amis, (trop douloureux de vous laisser un commentaire pour l'instant). Attendre que le ciel m'éclaire, et il l'a fait déjà à plusieurs reprises, depuis ce 1er mai de ton départ.
Indécence de mon "extimité".... sans doute ou peut-être. Mais, pour la rime, je n'en ai rien à...
Seuls les mots d'amitié, seules les fleurs, seuls les regards des enfants croisés dans la rue, me semblent dignes d'être vécus. Oui, ma phrase ne veut rien dire, à qui ne sait l'entendre.
Que d'amour autour de moi, comme il surgit soudain...et avec quelle ampleur, il se déverse à travers moi vers celle qui n'est plus.
Elle n'a été que désir de vivre, que ses "ailes du désir" l'emportent maintenant vers la lumière.
Et puis ton humour, ton goût de la dérision... ne cessent de venir me taquiner... difficile de continuer à trop prendre au sérieux MA douleur...