Mes mains, les voici

Publié le 1 Juillet 2009



Je vous laisse pour quinze jours... (deux semaines en fait, mais en français on dit quinze jours... ça amuse beaucoup mes étudiants japonais... deux fois sept = quinze... en français).

Je m'en vais au pays de l'océan, au pays de mes origines, à la source du fado... Je suis un peu triste cette année... (très) car ma douce... ma princesse, ma petite soeur, ne pourra pas y retourner... au pays de son enfance, de notre enfance, des chemins... du sable, des fraises cueillies au bord des champs... des souvenirs... Mais, heureusement, elle est partout maintenant. Ici et là-bas. Seule moi je reste limitée à mon présent.





As Maos Que Trago
Paroles Amàlia Rodrigues

Foram montanhas, foram mares,
Foram os números, não sei
Por muitas coisas singulares
Não te encontrei, não te encontrei
E te esperava, te chamava
Entre os caminhos me perdi
Foi nuvem negra, maré brava
E era por ti, era por ti!

As mãos que trago, as mãos são estas
Elas sozinhas te dirão
Se vem de mortes ou de festas
Meu coração, meu coração
Tal como sou, não te convido
A ir esperar onde eu for
Tudo o que eu tenho é haver sofrido

Pelo meu sonho alto e perdido
E o encantamento arrependido
Do meu amor, do meu amor !



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Mes mains, les voici

Ce furent des montagnes, ce furent des mers,
Ce furent les nombres, je ne sais
Pour des raisons bien singulières
Je ne t'ai pas trouvé, pas trouvé
Mais je t'attendais, je t'appelais
Au milieu des chemins, me suis perdue
Je fus le sombre nuage, les vagues déchaînées
Et c'était pour toi, c'était pour toi !

Mes mains les voici, ces mains sont les miennes
Elles seules te diront
S'il revient de la mort ou de la fête
Mon triste coeur, mon triste coeur,
Celle que je suis ne t'invite pas
A aller m'attendre là où je vis
Tout ce que j'ai c'est d'avoir souffert

Par mon rêve haut et éperdu
Par l'enchantement blessé
De mon amour, de mon amour.



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Texte, photo et traduction (c) Luciamel

Rédigé par Luciamel

Publié dans #Ma douce

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L
Noèse,hello belle Noèse, toi, les montagnes, moi, l'océan, nous ressourcent également. Ca fait du bien, quand même, de retrouver tous les accents, le grave, l'aigu, le circonflexe... Béatrice,oui, de retour. Atterrissage en douceur, après le survol de l'océan. Je suis là, maintenant...
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B
Tu as sans doute bien choisi avec l'océan. En ce qui me concerne je crois que les feux de paille ne sont pas l'idéal non plus, et que l'euphorie passagère ...et ben, risque bien de n'être que... passagère - et même de brûler un peu. - Où es-tu maintenant ? De retour ou toujours là-bas ?Tendresses.
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N
Bonjour LM..passé te dire bonne vacance:)tu es sur FB?
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L
Bea et Frenchi,fado, fado... quand tu nous tiens ! enfants de l'ocean a jamais nous serons, ce sont les brumes, ce sont les tempetes, et le grand large qui nous attirent... car nous savons qu'au bout se trouve, peut-etre, un nouveau monde, a decouvrir. Nous laissons la Grece et ses ephebes, a l'Antiquite de notre passe (accents a rajouter...). Desolee de vous decevoir, je ne saurais me rechauffer a un feu de paille (ou de pacotille). Desolee, car ce furent plus les larmes et les tristes souvenirs (mais aussi de belles decouvertes culturelles dont je vous ferai part bientot, certaines assez legeres et droles, car le fado n'empeche pas l'humour et la derision), qui ont ete mes compagnons de plage.@Frenchi : pas tant que ça, quand meme...  Tes photos, sur FB ? a mon retour... la, je me limite un peu cote internet
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F
vraiment Beatrice on ne se connait pas mais on a les memes idees concernant cette chere Lucia. comme disent les jeunes, il est temps pour Lucia de se faire un plan Q (ou plusieurs lol)@ Lucia: profites de nos conseils avertis et detends-toi, fais briller ton experience et ton 95 D, n'oublies pas les photos. t'as vu j'ai enfin postees les miennes
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B
- Va pour un éphèbe bronzé, tu as toutes tes chances!<br /> - suis sûre que tu es tout à fait leur genre . Sûre aussi qu'eux en ont marre des petites jeunettes toutes pareilles, tu as tant à leur faire partager !<br /> Alors attaque!
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L
Beatrice,je regarde autour de moi... et je ne vois que des ephebes bronzes... (au cyber-cafe de la plage, il n'y a pas d'accents sur les voyelles...), euh... un amour en passant ? mais ça ressemble a quoi ? je retourne prospecter... Frenchi,oui, vous avez raison.., toi et Bea, des endorphines... allez, j'y retourne!
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F
tu vois beatrice pense comme moi, ca te ferais bcp de bien de secreter de l'endorphine 
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B
Sublime texte quand même. - Je sais que tu est très exigeante mais essaie quand même de te trouver un petit amour en passant, - comme dirait Gilles Vigneau. Ha, oû est notre petite jeunesse et nos amours de vacances ?!
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L
Dorham, sur la plage... l'océan, la planche de surf, l'eau à 22°... et le cyber-café de temps en tempsOlympe,je décroche... même de la tristesseTini,quelques jours seulement... chaque instant compteL'oiseau,comme tu as raison, je regarde pour elle, elle regarde en moiNoèse,deux grandes artistes : Amàlia et DulceYane,je suis là, elle devait être là... notre passé nous accompagneBisous à vous tous.
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