Arrêtez le burkini, passez au Burkina !!!

Publié le 17 Août 2009

Me parlez pas de burka, ni de burkini... moi ce qui m'intéresse en ce moment c'est plutôt le Burkina... le pays ! vous voyez ? Oui, une étudiante suédoise qui travaille à l'ASDI (en suédois c'est SIDA... mais ça passe moins bien dans les langues latines), un organisme gouvernemental qui s'occupe de l'aide au développement de l'Afrique.

Nos rails tout tracés... va, parle de ce sujet-là ! grippe A, libération de Clotilde Reiss (à croire qu'il se l'était programmé pour ses vacances ce sauvetage-là : quelle aubaine ! après les infirmières libérées en Lybie par son ex-femme, et Ingrid Betancourt sauvée des griffes des guerilleros).

Connaissez-vous le Burkina Faso ?

On nous dit Afghanistan, Pakistan, Palestine, Israël, Iran...  Nous ne pensons plus que :  "talibans", "musulmans", "Iran"...

Le Burkina ? ben... pas plus que vous, jusqu'à tout à l'heure. Et soudain, ce soir, l'évidence : comment puis-je vivre sans me soucier du Burkina Faso ? Le pays des hommes intègres...

L'Afrique. Ce continent sacrifié (les Portugais ont une grande responsabilité).

Arrêtons de parler de ce qui est... rebattu, car là nous sommes manipulés (me semble-t-il). Essayons de dire ce qui nous arrive (au sens fort du terme) : ceux que nous rencontrons et leur expérience, ces voyageurs de notre vie, ces explorateurs arrivés sur notre île. Ecoutons-les.

Cette femme croisée aujourd'hui, cette Suédoise parlant très bien le portugais... (car ayant vécu en Guiné Bissau plusieurs années) elle m'ouvre un monde, celui de l'aide, celui de la confrontation des cultures, celui de l'ouverture sur ces paysages, sur ces langages... cette interrogation au monde... celle qui a lancé sur les océans mes ancêtres, les navigateurs.


Ce film The constant gardener, une absolue lucidité sur le monde dans lequel nous vivons : les intérêts des grands groupes pharmaceutiques, l'Afrique, énorme laboratoire pour tester nos médicaments... nos vaccins... comment nous nous protégeons grâce à l'exploitation de ces populations, comment ces entreprises prospèrent grâce aux cobayes-esclaves... de nos nouvelles colonies.

 




Et si on écoutait un peu de fado ???

Le dernier CD de Dulce PontesMomentos (des moments), un morceau enfin disponible sur Youtube...





Rédigé par Luciamel

Publié dans #Politique - société

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L
Yane,là, ça ne s'imposait pas les paroles, mais j'aurais pu expliquer ce que ça racontait (en fait, le petit film en est l'illustration) : c'est un hommage à Carlos Pontes, une figure importante du fado, et à son fado "Julia Galdéria" (il est plus connu pour le "Juli florista"), cette femme qui est une sorte de bohémienne, qui boit, chante, et s'amuse avec les hommes, et qui un jour mourut, de trop boire, de trop... : Julia Galdéria<br /> A Júlia GaldériaViveu na misériaFoi ela a culpada,Marido não tinhaVivia sozinhaAli na lançada.<br /> Vivia contenteOlhava para a genteCom ar de chalaça,E tudo o que tinhaUma garrafinhaDa velha cachaça!<br /> A Júlia Galdéria,Um dia morreu,Foi a Taberna do CincoA que mais sofreu...<br /> Oh Júlia Galderia,Tua triste história!Mas eu não estou esquecidoE tenho bebido Em tua memoria!<br /> Caías aquiCaías aliE punhas-te em pé,Pelo S. MartinhoBebias bom vinhoE bom agua pé!<br /> Júlia malcriada,Estás alcoolizada,É esse o mistério!Vazaste o baril,Esticaste o pernil,Foste parar ao cemitério...<br /> Letra: Carlos PontesMúsica: Joaquim Tavares
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Y
j'aimais bien quand tu mettais la transcription en Français,  j'avais l'illusion d'apprendre le portugais, je suivais la chansson avec la traduction et j'attrapais des mots de portugaisYane 
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B
I love you,mais je ne devrais peut-être pas le dire devant tout le monde. Qu'on ne s'y trompe pas; I love you d'amitié, of course. Bisous
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L
Béatrice,mais je ne parlais pas (seulement) de toi ma Béa... tu sais bien qu'on ne parle que de soi... toute critique ne valant, tout d'abord, que pour celui qui l'émet. D'abord, c'est qui qui est allé(e) chez l'ORL pour se faire déboucher les oreilles ???
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B
Tu sais, j'écoute aussi vraiment beaucoup, je t'assure.
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L
Béatrice,regarder et toucher... oui, des sens essentiels, car le plaisir des sens est la vie (goûter aussi). Ecouter, c'est plus qu'un sens (une sensualité) c'est une vibration, une attention, un accueil. Pour cela dans mon article je disais : "arrêtons de parler (...) Ecoutons-les", nous n'écoutons plus... nous nous contentons de répéter ce que d'autres disent... car nous voulons seulement la satisfaction de nos sens : être aimés.
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B
En tous cas le coeur y est et comme tu le dis, c'est cela l'essentiel. Re-Bisous.
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B
Merci pour tes eclaircissement, comme tu le sais je suis toute ouïe , ( Mais comme tu le sais aussi je regarde aussi beaucoup ce qui me rend peut-être particulièrement susceptible.)Allez, bisous..
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L
Béatrice,regarder avec les yeux, écouter avec les oreilles , et le coeur éventuellement  Qui est celui qui regarde de près ? celui qui tire profit... on passe son temps à regarder l'Afrique... le touriste regarde, le colonisateur - ou aujourd'hui la multinationale - regarde et exploite, l'occident regarde l'Afrique s'entretuer. Ecouter la voix de l'autre, ce qu'il a à dire. Mais avant de pouvoir écouter (la voix, les paroles, les cris), encore nous faudrait-il entendre.
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B
Là, tu me laisses sans voix, Il y a quelque chose qui m'échappe...
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