Me dis-je

Publié le 11 Septembre 2009

 

 

Quand les vagues de colère nous submergent,
C'est qu'il est temps de partir en mer,
Quand les larmes baignent nos yeux,
et laissent le goût du sel sur nos cheveux,
Fermons les fenêtres, et ouvrons nos coeurs.

Si les humains te déçoivent, te trahissent,
te méprisent, te crachent au visage,
Dis-toi qu'avant toi d'autres, bien plus valeureux,
ont été menacés, détruits, spoliés, emprisonnés.
Ne reste pas trop centrée sur toi-même.

Tourne-toi vers la mer.

Qu'importe le succès ? l'amour ? l'amitié même ?

Tourne-toi vers l'océan.

J'ai vu les femmes voleuses de sable du Cap Vert,
J'ai vu Sagres, j'ai vu la peine de ces humains,
Les pauvres de la terre, de la mer,
Ceux qui n'ont plus que le moins que rien.
Et j'ai honte de nous, les gens de "bien".

J'ai vu le corps décomposé,
J'ai vu la mort dans son entier,
Alors, rien ne peut plus m'effrayer.

Me dis-je.

Pourtant, vous, autres moi-même,
par le miroir qui fait imiter,
je suis vous dans vos horreurs,
votre noirceur, et méchanceté.

Pourtant,
du fado je renais... et

je pars vers le nouvel être,
de ce monde à enchanter.

J'abandonne notre superflu,
Notre fatuité,
ou plutôt, je les brûle
au soleil du nouvel été.

Ca fait pschitt,
ça exulte,
en faisant éclater la bulle
de nos densités.

Pourquoi dire
s'il n'y a écoute ?

Pourquoi parler
s'il n'y a pensée ?

Pour l'in-fini.

Me dis-je.

(texte (c) Luciamel)

 

 

Haja o que houver (Madredeus)

 

 

 

 

 

Haja o que houver                                                    Quoi qu'il arrive
Eu estou aqui                                                            Je suis là
Haja o que houver                                                    Quoi qu'il arrive
espero por ti                                                               je t'attends

 

 

Volta no vento ô meu amor                                     Reviens avec le vent mon amour
Volta depressa por favor                                         Reviens vite je t'en prie
Há quanto tempo, já esqueci                                 Depuis combien de temps, j'ai oublié
Porque fiquei, longe de ti                                        Parce que je suis resté(e), loin de toi
Cada momento é pior                                             Chaque moment est pire
Volta no vento por favor...                                        Reviens avec le vent je t'en prie

Eu sei quem és                                                        Je sais qui tu es
pra mim                                                                      pour moi
Haja, o que houver                                                   Quoi qu'il arrive
espero por ti...                                                            je t'attends...

Há quanto tempo, já esqueci                                 Depuis combien de temps, j'ai oublié
Porque fiquei, longe de ti                                        Parce que je suis resté(e) loin de toi
Cada momento é pior                                             Chaque moment est pire
Volta no vento por favor                                           Reviens avec le vent je t'en prie

Eu sei quem és                                                        Je sais qui tu es
pra mim                                                                      pour moi
Haja, o que houver                                                   Quoi qu'il arrive
espero por ti...                                                            je t'attends...

(traduction libre (c) Luciamel)
 

Rédigé par Luciamel

Publié dans #Poésies - musiques

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P
C'est très réussit autant que l'infini <3
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L
Merci Paul. Après un certain temps... me voilà revenue.
L
@Lali (seuse) : je suis ravie de ta visite, d'autant que je viens de faire une petite incursion chez toi (je dis "tu" aux blogueurs... non par jeunisme, mais par signe de fraternité) : quelle joie de découvrir une nouvelle terre ! et ton pays est un enchantement. A bientôt donc, maintenant que tu es dans mes flux :-))
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B
Merci aussi chère Tini pour tes encouragements.Bises
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L
Voici un billet qui me séduit alors que je découvre votre espace plein de poésie!
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L
@Béatrice : mais qu'y a-t-il de plus qu'une tata ???
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B
Tu sais bien que tu es plus qu'une tata!
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L
@ Passarinho : les passarinhos aiment les mouches, je crois... ;-))) ils mangent aussi des fruits, des bourgeons... et en plus ils adorent chanter.@ Béatrice : photo prise avec le téléphone ;-)) autoportrait... avec enfant. L'avantage d'être tata, c'est qu'on n'a que les bons côtés, une relation plus légère, mais aussi moins essentielle (sans doute). Tini l'a bien dit, être parent c'est pas une sinécure... mais être fils et fille... non plus, alors, attendre avec patience de devenir grand-mère... là, ce n'est plus que de l'amour sans amertume (dit-on).@Tini : oui, de l'amour certainement... l'amour "léger" de la tata et du neveu.
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T
Chère Béatrice, comme je m'occupe des enfants quelques heures par jour seulement, j'ai parfois une image un peu idéalisé d'eux.... et en plus les miens ont toujours entre 10 et 14 ans. Au moment ou ils se transforment en "petits monstres" à cause de la puberté, ils me quittent......:)))) Alors, courage!!! Je sais bien que ce n'est pas facile du tout pour vous parents.....
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B
Je retire ce que j'ai dit de mon p'tit, il a de bons moments quand-même. Je suis une mére indigne
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T
Ma belle, je peux que répéter ce qu'a dit Béatrice déjà. La photo est si belle, si douce: Je vois l'amour!!!Le poème est très réussi. Bon WE
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