Noir ou blanc... ou... nous
Publié le 20 Septembre 2009
Il se dit "entre deux eaux", je l'ai croisé à une soirée de blogueurs, je le lis, j'ai aimé son histoire de portable beurré, trempé dans le café.
Il fréquente de drôle de lieux... un peu déshabillés. Il parle hongrois, ah ?... J'ai un ami hongrois... là.
Aujourd'hui, près de la rue Oberkampf, angle rue de la Folie Méricourt, rue Ternaux, ceci...
Par les temps qui courent je lui conseillerais de bien garer sa voiture, car la fourrière est très active sous le vent.
Et voilà que les anges m'ont parlé, ils ont toqué à ma porte, celle qui s'était ouverte près de l'AVE MARIA... (c'est là où habite Mazarine, la fille de qui vous savez), la rue s'appelle rue du Marché, si vous voulez vraiment savoir... Je l'ai croisée Mazarine... je l'ai aimée Elisa, elles habitaient à deux rues l'une de l'autre.
Alors, j'ai continué... j'ai marché, j'ai marché... sur le Boulevard Richard Lenoir. J'étais pas seule, Lulu et Clara m'avaient accompagnée.
On a croisé de drôles de gusses, des couchés sur l'asphalte, des brisés par la glace de la vie, des pas vus pas pris...
Arrivés à la Bastille on a tiré à la carabine. Trois euros pour quatre plombs. Lulu n'en revenait pas, ah ouais ? on tire pour de vrai ? ouais... Bon on a presque tout raté (à part moi qui en ai crevé un de ballon).
Et puis la femme a surgi. Comme un totem, comme un tabou. Elle se plaçait là, debout. Elle nous disait : vous ne m'intimidez pas, je suis nue, mes seins le sont, même si le sac sur ma tête vous donne l'impression que je suis voilée... Ce sac... il est là... pour vous montrer mon désarroi, l'étouffement dans lequel on me tient, moi, femme. Montre tes seins, me dit-on, mais ferme-là. Vieux slogan : "sois belle et tais-toi".
Et pour vous terminer l'histoire nous sommes allés voir Neuilly sa mère... ils ont aimé (moi, je l'avais déjà vu, alors j'ai un peu dormi, mais Podalydès je l'ai trouvé toujours aussi génial). Clara a adoré quand dans la queue elle a vu plein de petites mémés... "wouah... des petites vieilles qui viennent voir le film, c'est trop".
(cette image, c'est pour Clara : tu vois, c'est en contre jour... avec mon portable, nul... je ne peux pas faire d'aussi belles photos que les tiennes... Enfin, c'est pour Clara).
Et puis pour Lucas, notre idole à tous les deux... Michael...
Alors, que choisir ? on s'est dit que là-haut, ils dansaient pour nous... Michael (mort juste après elle), le mime Marceau (enterré près d'elle), Bashung (enterré près d'elle), et nous vivant en souvenir d'elle.