Donner, la nationalité, c'est donner, reprendre c'est voler
Publié le 3 Octobre 2010
photo (c) Luciamel
L'ami Goux (je dis l'ami, mais je ne l'ai jamais rencontré) a commis un billet, car il aime bien commettre, Didier...
Et ça eu le mérite de m'émoustiller. Je le relève car dernièrement peu de choses m'émeuvent... L'ami Goux a un don pour l'écrit (normal, c'est son boulot, pas comme moi qui dois causer "petit nègre" toute la journée) alors j'aime bien le lire, d'autant que parfois nos goûts se recoupent.
Mais là... autant ses penchants islamophobes, ou pro-israéliens, ou anarchiste de droite, ont tendance à me faire bâiller, autant sa diatribe contre les immigrés de seconde souche... (j'interprète) m'énerve.
Alors, je lui ai laissé ce commentaire :
"tiens, moi aussi j'ai envie de revendiquer quelque chose : le droit de jeter aux orties sa nationalité française acquise, quand elle commence à sentir trop mauvais... est-ce possible ? merci de me tenir au courant, la double nationalité je pourrais d'ores et déjà la demander (c'est-à-dire réintégrer ma nationalité portugaise à laquelle j'ai dû renoncer pour intégrer celle du pays où je vivais depuis 10 ans, et dont j'admirais la tradition, la culture et la langue), mais, finalement, vu que je suis citoyenne européenne, pourquoi m'embêter à continuer à faire le pain de ceux qui ne savent pas que je suis leur boulangère... ?
Ah ? ce n'était pas ce dont tu parlais ? ah, toi tu te référais seulement aux grands criminels... ah, si Mitterrand a dit ou fait des conneries ça dédouane tous les douaniers... "chuis pas un imbécile... chuis douanier" ?
J'ai appris en arrivant en France ce proverbe, (et tout au long de ma longue acculturation : 42 ans, est-ce suffisant ?) que "donner c'est donner, et reprendre c'est voler"."
Car, que dire de plus que Fernand Raynaud ? rien... alors revoyons-le.