Harcèlement fémino-social

Publié le 14 Décembre 2011

J'entends Julien Delli Fiori sur jazz à FIP, et je songe que la voix est sans doute chez un être humain ce qui vieillit le moins, la sienne n'a pas changé depuis 20 ou 30 ans; je me souviens de ce temps où, charmé, il donnait la réplique à Clémentine Célarié. La voix est humaine, comme la bêtise... et l'erreur. L'intelligence, aussi ? moins sûr.

 

 

04042010-008-.jpg                                     Photo (c) Luciamel, 04/04/2010, rue des Tournelles, Paris 11e.

 

 

 

Comme le disait Alexandre Dumas... "Ma foi, si je n'avais pas été là, je me serais bien ennuyé".

 

"Charité bien ordonnée commence par soi-même" et "Nul n'est prophète en son pays" devraient nous servir de guides chaque fois que nous nous sentons en proie à la désillusion face à nos congénères.

 

Le monde ne tourne pas rond... bien cabossé le monde... me dis-je.

 

Ce soir, je me régale à l'écoute d'un morceau de jazz, comme je me suis réjouie à l'heure du déjeuner de courir avec mon neveu pour lui trouver un mini-sapin sur les quais, et comme, peu après, dans la boutique de confiseries, j'ai souri avec la petite fille qui s'enthousiasmait que j'achète 10 Père Noël en chocolat pour décorer le petit arbre : "Diiiix Père Noël ! 1, 2, 3, 4, 5...". Finalement, j'en ai pris 12.

 

Ce n'est pas un minable "harcèlement fémino-social" sur mon lieu de travail qui va me démonter. Entendez, cette jalousie propre aux femmes qui ne savent toujours pas manier le pouvoir, ni l'assumer... Qu'elles jouissent d'une petite position et les voilà qui ont le complexe de la "patronne" de harem... de la maman qui commande... ou de la maîtresse d'école. Les femmes ont du mal à jouer "collectif", elles manigancent trop volontiers dans de petits clans... de petites familles... sans vue d'ensemble, sans projet collectif. Elles parlent d'émancipation et n'aspirent qu'à leur seule petite paix domestique... Ca me désespère.

 

Ouf ! le monde change aussi. Et aujourd'hui, ce sont des femmes, LES BLEUES, qui gagnent au foot, qui gagnent au handball. Qui sait, un jour, les femmes pourront se projeter plus loin et au-delà de leur seule progéniture... ou de leur sphère très privée. Alors, seulement, elles seront en mesure de s'allier aux hommes pour diriger le monde.

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par Luciamel

Publié dans #Politique - société

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Commenter cet article
L
<br /> @Simon : les âmes errent, parfois même dans les mares, parfois aussi elles en ont marre :))) Mardi prochain certaines se réunissent au MDB, tu viens ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> @Healcraft : bienvenue ! elles vont gagner demain :)))<br />
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H
<br /> Bravo les bleues :) et beau discours, soit dit en passant.<br />
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S
<br /> Les harems, est-ce l'art d'aimer, est-ce lézarder? est-ce l'amer de Mars ou la marelle de Marcelle, lâche messe et mer hâlée?<br />
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L
<br /> @MHPA : moi aussi je préfère la collégialité, mais, que veux-tu... donne un petit pouvoir à n'importe qui et le (la) voilà qui en devient imbu(e)... alors, en attendant, vive la mixité à tous les<br /> niveaux de l'échelle sociale !!! (je travaille dans une entreprise où 99% des salariés sont des salariées, seul le patron (comme par hasard) est un homme). Les harems, c'est l'enfer.<br />
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M
<br /> Diriger, diriger, diriger, bon sang que je n'aime pas ce mot  ! (mais j'aime bien ton billet)<br />
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