"I can't see you... but I know you're here."
Publié le 10 Août 2012
Vite, vite... lire, écrire, vivre, aimer... mourir ?
Olympe m'a dit l'autre soir (soirée très agréable avec elle et Polluxe, mardi dernier, où j'ai failli manger une chenille, la pauvre ! j'espère qu'à la sortie des poubelles celle-ci aura pu devenir papillon) qu'elle ne lisait pas forcément les commentaires des billets (très nombreux j'imagine) qu'elle suivait sur son Google Reader.
Photos (c) Luciamel, Paris, un restaurant.., le 7/08/2012.
Alors, ralentissons, redevenons chenilles, et prenons le temps de nous recroqueviller pour ne pas être mangés, car il me semble que, souvent, ce sont justement les commentaires qui sont plus intéressants que les billets eux-mêmes.
N'ayons pas peur de la futilité.
Cessons de nous vouloir (croire) utiles forcément, à quelque chose ou quelqu'un.
Nous (ne) sommes utiles (qu')à la procréation/répétition/perpétuation..? La chenille, elle, ne rêve que de mutation, car déjà elle se sent devenir papillon.
Voici la copie du dernier commentaire laissé sous mon billet précédent. Et, d'une certaine façon, une autre réponse au commentaire, si touchant, d'Euterpe. Papillons nous deviendrons...
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La photo est trop petite. Je ne peux pas te dire ce que c'est comme fleurs. Des géraniums sauvages ? Je ne sais pas. Et puis il vaut mieux que nous ne sachions pas car tu vas en faire une interprétation qui va devenir ton nouveau fil te rattachant à ta soeur.
Pour vivre, il faut savoir aussi lâcher les morts. Peut-être souhaite t-elle que ton coeur soit en paix à son sujet. Peut-être la mort n'est-il pas le malheur que l'on croit.
Dernièrement j'entendais Jean-Marie Pelt à la radio dire qu'il a eu une illumination au sujet de la mort un jour où le médecin, affolé, lui a dit qu'il était en grave danger d'agonie immédiate, il a acquis alors une fulgurante conviction que la mort n'était pas la vraie vie. Et depuis la mort ne l'angoisse plus du tout.
L'angoisse de la mort empêche d'être vraiment vivant.
Commentaire n°6 posté par Euterpe hier à 14h39
@Euterpe : merci pour tes mots si justes. Le détachement se fait aussi grâce au lien lui-même... ici, il faut comprendre le lien avec Le bel amant :)) ce sont des boucles, des spirales, le passé et le futur se rejoignent, communiquent entre eux étrangement (un peu comme Proust l'avait pressenti) et comme Einstein l'a théorisé. L'on n'est détaché qu'en se reliant autrement (hors du temps). Une autre façon de comprendre qu'on n'est jamais vraiment totalement coupé (ni de son passé, ni de son futur, ni de l'au-delà de notre présent). Pourtant notre seule expérience REELLE est l'ici et maintenant. Quel mystère. La mort... La clé de la boucle... ou de voûte.
Commentaire n°7 posté par luciamel hier à 23h25
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Et, parce que je suis un papillon en devenir... et que la lumière sans cesse m'attire et me fait vibrer... Je voudrais dire à l'homme qui partage ma vie, que j'aime avec lui pêcher les perles de notre amour...
David Gilmour, Je crois entendre encore, Le pêcheur de perles de Bizet.
Et, pour conclure, le souvenir, chère Euterpe, de ce passage des Ailes du Désir... (lieu de notre dernière rencontre...).