Le blues, ça nous change du fado...
Publié le 7 Octobre 2011
photo (c) Luciamel, Portugal, Costa Nova, août 2011
Pourquoi aurait-on envie de me lire ? Surtout, si je me mets à vous parler de politique... Simon m'a lancée : "Dimanche, pour qui vas-tu voter ?" Il le sait très bien, et vous aussi. Faut-il encore essayer de dire... essayer de convaincre, ou se désoler de la cacophonie généralisée, et du grand merdier dans lequel nous nous sommes laissés embourber ?
Je vais voter pour Ségolène Royal, d'une part parce que je suis fidèle, et que, de plus, je la trouve de plus en plus solide, plus forte. Qu'elle gagne ou qu'elle perde c'est quelqu'un sur qui, dans les prochaines années, il faudra sûrement compter (voyez, simplement, les idées que tous lui piquent à qui mieux mieux) : notre époque aura besoin de gens qui résistent à l'opprobre, à la trahison, à l'injustice, mais qui continuent néanmoins de se battre. Nous vivons le temps des durs à cuire, des fiers-à-bras. Ce ne sont pas les intellos qui vont sauver le monde, ce sont les artisans, les guerriers, les rustres.
Oui, Montebourg en fait partie, il aura lui aussi sa place sur le radeau de la Méduse qu'il va nous falloir construire.
Alors, allez-y, votez pour Hollande si vous avez besoin de vous rassurer avec une image masculine, vous savez de celles qui nous disent : lui, c'est un homme, un vrai...
Je ne vous dis rien d'Aubry... oui, je voterai pour elle au second tour, si Royal est éliminée, mais, franchement, c'est parce que tout vaut mieux que Hollande... car sa tricherie à elle je ne l'oublie pas non plus (non, les hommes n'ont pas l'exclusivité de la saloperie).
Que vous dire de plus ?
Que Carla va accoucher pendant les préliminaires ? la pauvre... ou pauvre monde que celui ou le pouvoir est la drogue la plus forte qui soit, celle qui leur fait même programmer (à tous ces drogués) un enfant pour réussir à le conserver ce petit pouvoir-là... Ah ? ça a été comme ça de tous temps ? on a souvent fait des enfants pour conserver le pouvoir ?
Bon, je me remets un petit blues... pour la route (ça me change du fado).