Maria et Maria... l'intermédiaire
Publié le 13 Février 2010
photo (c) luciamel
Ces images glanées sur le chemin, tout à l'heure ce vélib' accroché par "son" propriétaire à une borne... nous sommes parfaitement dans l'illustration de la schizophrénie de notre monde : je profite d'un système, je suis le voleur voulant me protéger des autres voleurs... mais comme ce que j'ai volé n'a aucune valeur, je l'accroche à ce qui n'est que du vent...
Hier, Metropolis sur Arte, comme quoi l'empêchement de naviguer sur internet a du bon, car j'ai regardé ce film en avant-première mondiale (la nouvelle version) alors que si mon ordi avait fonctionné j'aurais tout bonnement évité...
La première scène : ces nantis assis à Berlin, en ce 12 février 2010. Je me suis dit que c'était quand même irritant ces privilèges toujours perpétrés... car ces gens, dans cette salle face à cet écran, cet orchestre, en avant-première mondiale... ont, forcément, été triés sur le volet.
Quelle ne fut pas ma surprise moi qui gribouillais ceci sur un bout de papier avant les premières images du film :
Vous ne serez grand que si vous renoncez à votre grandeur. Tout puissant qui ne s'est un jour abaissé a été détrôné.
En lisant les mots... le choc des mots dans Metropolis :
"J'ai voulu voir le visage des hommes dont les enfants sont mes frères et soeurs"
"Mais où sont ceux qui ont bâti ta ville de leurs mains ?
- A leur place, dans les profondeurs.
- A leur place ?
(...)
- Mes frères, dans les profondeurs.
(...)
- Et si, un jour, ceux du fond se soulèvent contre toi ?"
"L'être de l'avenir : l'être machine."
dit le scientifique ayant créé le robot parfait, la femme, qui va entraîner les ouvriers à leur perte.
Les deux Maria... la "vierge", celle qui guide les hommes d'en bas, la divinité... et l'autre, celle qui les entraîne à leur perte, la femme aux moeurs dissolues... Vous, hommes, décidément toujours tiraillés entre la maman et la putain... Fritz Lang... ça date pourtant, mais ça semble toujours d'actualité. Tiens c'est l'heure de Zemmour...
A la fin, tout rentre dans l'ordre... et la morale est sauvée... le médiateur : entre les mains et le cerveau est le coeur... le fils parvient à relier le père (le Président) à l'ouvrier. C'est bien joli tout ça mais l'ouvrière va se marier avec le fils du maître du monde... leurs enfants seront des... princes... qui n'empêcheront nullement les injustices de se reproduire à l'infini. La mauvaise femme... sera brûlée, comme de bien entendu.
Mister Sarko... et son fiston (le grand-père aussi est dans l'actualité avec son expo à Budapest), Marie Drucker (avec sa licence de lettres à la Sorbonne... tiens c'est drôle, j'ai une licence et un master à la Sorbonne, mais je n'ai pas la même carrière que Marie Drucker...), Marion Ruggieri... excusez-moi... mais c'est quoi leurs diplômes, leur qualification, ce qui a poussé au choix de leur "candidature" ? être fils ou fille de leurs parents ? amis de ?
A Berlin, des nantis ont vu Métropolis... Dormez... restez dans votre torpeur... nous vous réveillerons.
A Paris... nous continuons à privilégier les princes... A Paris, le coeur... l'intermédiaire, est en suspens.
"L'être de l'avenir : l'être machine."
dit le scientifique ayant créé le robot parfait, la femme, qui va entraîner les ouvriers à leur perte.
Les deux Maria... la "vierge", celle qui guide les hommes d'en bas, la divinité... et l'autre, celle qui les entraîne à leur perte, la femme aux moeurs dissolues... Vous, hommes, décidément toujours tiraillés entre la maman et la putain... Fritz Lang... ça date pourtant, mais ça semble toujours d'actualité. Tiens c'est l'heure de Zemmour...
A la fin, tout rentre dans l'ordre... et la morale est sauvée... le médiateur : entre les mains et le cerveau est le coeur... le fils parvient à relier le père (le Président) à l'ouvrier. C'est bien joli tout ça mais l'ouvrière va se marier avec le fils du maître du monde... leurs enfants seront des... princes... qui n'empêcheront nullement les injustices de se reproduire à l'infini. La mauvaise femme... sera brûlée, comme de bien entendu.
Mister Sarko... et son fiston (le grand-père aussi est dans l'actualité avec son expo à Budapest), Marie Drucker (avec sa licence de lettres à la Sorbonne... tiens c'est drôle, j'ai une licence et un master à la Sorbonne, mais je n'ai pas la même carrière que Marie Drucker...), Marion Ruggieri... excusez-moi... mais c'est quoi leurs diplômes, leur qualification, ce qui a poussé au choix de leur "candidature" ? être fils ou fille de leurs parents ? amis de ?
A Berlin, des nantis ont vu Métropolis... Dormez... restez dans votre torpeur... nous vous réveillerons.
A Paris... nous continuons à privilégier les princes... A Paris, le coeur... l'intermédiaire, est en suspens.