Mille chevaux d'écume
Publié le 11 Octobre 2009
Photo (c) Luciamel
Soirée à la Comète, jeudi, puis vendredi.
D'abord celle du Kremlin, avec Nicolas, le premier... notre hôte toujours aussi accueillant (Nicolas, de la République, tu devrais en prendre de la graine, enfin, non, c'est stupide de dire ça : à chacun son style, et j'aime les deux, ma foi). J'ai rencontré Homer, charmant garçon (il m'a dit qu'avant de venir il était allé sur mon blog, comme sur celui de tous ceux qui avaient annoncé leur présence).
Jacques Rosselin, toujours de passage (faut dire qu'avec toutes ces soirées de blogueurs...), comme H2O, euh... non H0!91, ils avaient la veille déjà festoyé dans la blogosphère... Toujours est-il que Jacques Rosselin nous a offert du saucisson, fort bon, et qu'Olympe a renouvelé avec du saucisson aux noix, meilleur encore...
Henri (et non Hervé, mon cher Homer) nous a quittés bien vite, après nous avoir parlé peinture.
Puis on a dîné, quelle jolie tablée nous fîmes Olympe, Hypos, Julien et moi. J'ai adoré nos discussions, je ne vous en dirai mot, si ce n'est que G aimé. Oui, il est vrai que des couteaux ont volé, enfin, tout juste un petit Opinel dans la forêt de Retz, près de Longpont... un mois de septembre, où seule je randonnais pour me remettre de beaucoup d'épreuves... (rupture et début de la longue maladie de ma soeur, en 2004). Je leur ai raconté, la rencontre d'un drôle de loup... ou plutôt d'un maquereau... qui m'avait suivie en voiture dans la forêt, craignant peut-être que je ne sois venue faire de la concurrence à ses filles... Le face à face fut inquiétant. Tout s'est très bien terminé, après que je lui ai dit que comme lui je marchais seule dans la forêt, que non je n'avais pas besoin d'être raccompagnée, que non je n'avais pas peur, que je randonnais, ainsi que ma tenue l'indiquait (j'avais, par précaution, ressorti le plastique contenant le couteau de mon cassecroûte de midi, et le tenais à la main).
Plus tard, ce fut tard... coup de fil d'un ex... venant me conter sa rupture récente (il me l'expliqua le lendemain, car le soir-même j'étais un peu trop occupée), et voulant que je le console... mais ça je ne sais pas bien faire... il a été un peu surpris que je lui conseille de mieux comprendre sa copine...
Le lendemain, ce fut la Bérézina ! Non, c'est fini ! je ne boirai plus de vin... pas bio...
Vendredi soir, de nouveau La Comète, mais cette fois-ci celle de la rue des Archives, près du BHV, j'ai bu un café et de l'eau !!! en parlant de choses et d'autres avec une amie.
Samedi, sobriété, jusqu'au soir... où j'ai néanmoins été très raisonnable (et c'était du bio).
Ce soir, j'essaie de m'en tenir à ce régime pour vous écrire quelques bafouilles.
Je me demande ce que manigance Mtislav... j'ai lu l'interview d'Umberto Eco, ça ne m'a pas tant choquée que ça... Ben, c'est facile de lui répondre à Umberto, il suffit de lui dire que si tous les documents web disparaissent, et si les livres leur survivent... ils ne leur survivront pas éternellement, l'éternité n'étant pas de notre monde terrestre. Alors, qu'est-ce que des milliers d'années ? au regard de l'infinité. Mtislav voudrait contrer ce fait, en démontrant que l'homme, seul, peut porter le monde... comme Hercule (celui qui a berné Atlas) et ses douze travaux, il s'y est attelé et a commencé par les Ecuries d'Augias. Sa démarche est surtout poétique et en cela elle me touche.
Je lui ai répondu que mon meilleur texte (à part celui pour ma soeur, que je ne veux pas "classer"), est mon premier, parce qu'il initie quelque chose...
Sinon, ce week-end j'ai aussi vu que les "hommes" (en majorité ils le sont : "hommes") ont fait exploser une bombe sur la Lune. Ca m'a fait un choc. Après y avoir marché ils ont voulu la pénétrer. Homme toujours tu chériras la... "mère"... et pour le prouver, tu te sentiras obligé de la déflorer.
Un jour, une comète viendra... et nous fera disparaître... histoire de mettre un point final à tout ça. Une comète-mère, qui en aura marre de nous voir, nous ses enfants, faire trop de conneries...
Photos (c) Luciamel