Nos étoiles au ciel
Publié le 24 Octobre 2009
Je connais des artistes...
Qu'est-ce qu'être artiste ? nous le sommes tous, sans l'être vraiment. Alors, qui l'est tout à fait ?
Henri Wisley, expo à La terrasse de Gutenberg, 9, rue Emilio Castelar, Paris 12e
(jusqu'au 28 octobre).
Photo (c) Luciamel.
Mon ami Henri, qui expose en ce moment à deux endroits parisiens, l'est, vernissage de sa deuxième expo mercredi prochain. Mon ami Zoltan l'est. Mon ami Simon l'est. Et Lucas, mon neveu, l'est aussi.
Photo (c) Luciamel, Lucas chez Zoltan.
Pourtant, moi je ne le suis pas... en fait, je pourrais l'être, j'ai gribouillé voici bien longtemps, mais je ne suis pas possédée, pas habitée, par cette nécessité qu'est le peindre, le dessiner. Possédée plus par le besoin d'écrire... ça oui.
J'aime vous regarder, vous lire, dans vos dé-lires, vos... récits imagés.
Je vous comprends.
Voici les coordonnées pour l'expo d'Henri Wisley : vous pourrez y voir mon portrait, qui aura changé...
Espace Tristan Bernard
64, rue du Rocher
75008 Paris
(du 27 octobre au 28 novembre 2009)
La lettre volée, Henri Wisley, photo envoyée par l'artiste
Pour l'artiste en devenir, Lucas mon neveu, voici les photos (prises chez le maître Zoltan) :
Voici, Mesdames et Messieurs, le tableau réalisé par Lucas ce 24 octobre 2009, Femme nue, en cadeau à Zoltan. Il le vend (en même temps qu'il en fait cadeau) 500 euros.
Photos (c) Luciamel, l'oeuvre de Lucas : Femme nue
Barco negro
(David Mourão Ferreira / Piratini / Caco Velho)
Amalia Rodrigues
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De manhã, temendo
Que me achasses feia,
Acordei tremendo
Deitada na areia.
mas logo os teus olhos
Disseram que não
E o sol penetrou
No meu coração ( bis )
Vi depois, numa rocha
Uma cruz
E o teu barco negro
Dançava na luz,
Vi o teu braço assenando
Entre as velas já soltas
Dizem as velhas na praia...
« Que não voltas... ! »
_ São loucas... ! ?
São loucas...
Eu sei meu amor
Que não chegaste a partir
Pois tudo em meu redor me diz
Que estás sempre comigo
No vento que lança
A areia nos vidros
Na àgua que canta
No fogo mortiço.
No calor do leito
Dos bancos vazios
Dentro do meu peito
Estás sempre comigo
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Ce matin, quelle frayeur,
me réveillant sur le sable,
que tu me trouves laide,
soudain m'a fait trembler.
mais à l'instant tes yeux
me dirent que non
et le soleil est entré au fond
de mon coeur (bis).
J'ai vu l'après, sur la roche,
une croix
et ton bateau noir dançait
dans la lumière,
j'ai vu ton bras faisant signe
au milieu des voiles déployées.
Les vieilles de la plage
disaient
que "tu ne reviendrais
pas..."
Elles sont folles, folles.
Je sais, mon amour,
que tu n'es pas parti,
car tout alentour me dit
que tu es toujours ici.
Le vent qui lance du sable
sur les fenêtres.
L'eau qui chante
sur le feu alangui.
La chaleur de notre lit,
le vide de notre table, mais
à l'intérieur de mon coeur
tu es toujours près de moi.
(Traduction (c) Luciamel)