Pas compris, pas pris...
Publié le 8 Octobre 2010
Dans le désordre, dans le désordonné... aussi. Entendu, vu, pas compris...
Le dernier Woody Allen, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, à la fois (comme je le disais sur un blog ami) proustien, rothien... et kardequien (je vous recommande la visite de la tombe d'Alan Kardec au Père Lachaise, à tout moment de l'année, car toujours invraisemblablement fleurie). Il se bonifie le bonhomme, il semble prendre de la bouteille (ça y est il a compris que les petites jeunes ce n'est pas forcément une sinécure).
Hier, Martine Aubry a annulé, à la dernière minute, sa participation à l'émission A vous de juger, sur France 2, rien trouvé sur la liste de mes blogs en RSS (non, pas en URSS !!!) pour l'expliquer, personne ne s'est ému de cette désaffection qui semblerait devenir une habitude de la première secrétaire... et une faiblesse de l'éventuelle future candidate du PS. C'était quoi ? une grosse grippe ? A gauche, silence radio, à droite ils ont d'autres chats (tous très bien coiffés par L'Oréal) à fouetter. Pourquoi pas, tout simplement, un problème de santé...
Au début de la séance, au MK2, on passait l'album de Bertrand Belin... Hypernuit... un véritable délice, là, je vous mets Le colosse... sublime...
Est-ce que j'ai d'autres choses à vous dire ? peut-être pas... je reprendrais bien un peu de roquefort...
Ah, si ! une intervention essentielle de Robert Badinter, relayée par Polluxe, au Sénat. Il nous faut encore croire, toujours croire, que des gens à gauche (ben oui, nous avons dû faire le deuil de Kouchner, de Carla Bruni (si, si! car elle en a entraîné quelques uns derrière elle - si, si), portent nos idées, portent des... idées.
Ecouté l'autre soir chez Guillaume Durand, sur France 2, Luc Ferry face à Jean-Luc Mélenchon. Quelle ne fut pas ma surprise de les trouver tout aussi brillants et convaincants l'un que l'autre. Habituellement, ils m'énervent tout autant l'un que l'autre. Là, je ne cessai d'admirer leur sens de la répartie, mais surtout la solidité de leurs arguments. Deux intelligences l'une face à l'autre. Finalement, c'est le plus fascinant. Deux esprits auxquels j'ai été réceptive.
Rien à dire sur Sarkozy ? ben, non. Le pape ? non, pas assez pertinent, avec ça il ne va pas rebondir... le petit bonhomme perdu sur une boule qui tourne... toujours...
Et puis, surtout, ce soir après le ciné, en rentrant chez moi, cette oeuvre de rue qui m'invitait à la photographier.
photo (c) Luciamel