Paris tu me fais pleurer...
Publié le 9 Décembre 2009
Le journal télé de F2, un reportage sur les suicides à France Télécom. De nouvelles formes de management, une formatrice en nouvelles techniques (douces) de management... On la voit, assise sur une chaise, face à des cadres (exclusivement des hommes) venus là pour gérer leur stress de commander. Elle leur dit de fermer les yeux, de se détendre, de bien sentir leur dos, de respirer, etc. Mais nous, nous avons gardé les yeux bien ouverts... et nous la voyons assise, jupe courte, et jambes écartées... face à eux, et, dans ce plan qui a été gardé par la chaîne, on peut deviner la couleur de sa culotte... blanche. Je suis scandalisée ! Non que cette femme se soit habillée de telle ou telle façon, ou qu'elle n'ait pas songé à une caméra, présence inhabituelle dans son stage, mais qu'au JT on ait laissé passer une telle image... Je suis formatrice moi aussi, je sais combien on est épié, combien notre tenue, nos gestes, notre corps dans la classe... font sens. Mais là...
Etait-ce vraiment involontaire de la part de la chaîne ? les images se retravaillent, on peut couper, faire des montages... or ce plan était assez long.
J'ai vu d'autres choses à la télé...
Vincent Peillon et Jean-Luc Mélenchon, lundi à Mots Croisés.
Ils étaient si proches... si complices. Tous contre un, semblait être leur devise. Non, ne vous y trompez pas, ce n'était pas Gollnich leur ennemi, ils s'amusaient de lui, ils avaient l'air si condescendant... (c'est pas comme ça, chers Messieurs, avec votre air supérieur que vous allez convaincre les gens du peuple), ils jubilaient même de lui répondre, de l'attaquer. Non, leur ennemi ce n'était pas Gérard Longuet, ils faisaient même preuve d'une certaine déférence pour lui répondre. Leur ennemie, vous l'aurez compris, est une femme, celle dont le nom a plané toute la soirée : Ségolène Royal. Ils n'auront de cesse, ces hommes de gauche, que de l'avoir éliminée, ça les ronge, on le sent, ça les travaille au-delà du dicible, ils sont prêts à toutes les alliances pour qu'elle agonise.
Méfiez-vous pourtant... du peuple.
Un jour ou l'autre il peut vous faire basculer, vous trancher la tête... sa logique est "une", sa logique est invincible... sa logique est incontestable. Ca vous ennuie... ça vous parle de minarets... Alors, vous invoquez l'illogisme du peuple, là, (vous peuple d'une certaine gauche) vous nous dites sa souveraineté contestable, pour le "Non" au Traité Constitutionnel, vous sembliez pourtant (vous... qui êtes-vous ?) vous en accommoder.
Le peuple.
Celui qui a eu faim, qui a faim, qui est exploité.
Et ne croyez pas qu'il suffise d'être de l'ancienne LCR (nouveau NPA), ou d'être un philosophe dont la mère était femme de ménage pour nous impressionner.
Celui qui est exploité il comprend mieux Gollnich, ou Royal... (qu'elle me pardonne le raccourci) que vous, les privilégiés de la pensée... (de gauche, il va sans dire).
Celui qui pour finir ses fins de mois, pour remplir son frigo... doit... beaucoup galérer (et j'en connais quelques uns), il vous dit : faites pas chier !!!
Arrêtez votre bazar.
Votre terminale S, avec ou sans histoire... c'est bien joli, c'est vachement important, mais !!! j'aimerais que mon enfant puisse être considéré même s'il ne va pas en terminale S... même s'il a dû s'arrêter en troisième...
Vos privilèges, je dis "vos" car je suis "femme" et "immigrée" et que malgré mes diplômes et mon bac + 5, je continue à faire partie des exploités...
Alors... je vais regarder la télé, encore ce soir... il y a : Douce France
Et puis je t'écoute encore... toi mon ami... toi l'exilé là-bas au Québec, toi Roger Tabra.