Pluies roses...
Publié le 20 Novembre 2009
La Lune m'a secouée... ou, suis-je secouée naturellement ? telle est la question.
On m'a conseillé un soir de nouvelle Lune, particulièrement assommante, de prendre des pilules roses, celles qui aident à sourire à la vie.
Merci, je vous suis sincèrement reconnaissante de vous soucier de mon bien-être, pour ne pas dire de mon bonheur. Oui, il nous faut, à tous, des pilules roses (désolée, mais, de ce côté-là, je suis absolument nulle, moi, pour soigner les bobos, je ne connais que Doliprane, paracétamol, et aspirine... bon, je dois avouer qu'il m'arrive de boire un verre de vin rouge pour faire passer le tout...).
Hier, pour oublier que les jours ne sont que des jours, et que la vie n'est qu'un tourbillon... invitée par ma filleule (on a les enfants qu'on peut), je suis allée l'applaudir, l'admirer, dans un spectacle.
Hier, donc, j'ai vu des jeunes, ah... les jeunes... comme vous nous rappelez nos rêves, nos amours, nos emmerdes... Mais, bon, là ce sont des jeunes qui vivent encore leurs rêves... leurs amours... (juste avant les emmerdes). Des artistes, de surcroît, dont le talent ne tardera pas à s'imposer, j'en suis convaincue.
Ils se sont produits dans un lieu magique, magnifique car intime et familier. Le Lavoir Moderne Parisien. Ils sont musiciens, un groupe, une troupe...
IGIT, La communauté du petit monde. Ils ont un CD, vous l'achèterez... bientôt.
Chocolate Jesus par Igit et la communauté du petit monde
envoyé par TahrbledProd. - Clip, interview et concert.
J'ai aimé leur mise en scène (vraiment chapeau !), j'ai aimé la voix, j'ai aimé les musiques, j'ai aimé le tempo.
Alors...? juste une déclaration...
Le chanteur, l'initiateur du groupe ? le parolier ? sera tout à lui quant il ne sera plus seulement l'admirateur de Charlélie (Couture) matiné de Vincent (Delerme), ou d'Arthur (H.), moi aussi je les adore...
J'ai regretté de voir les filles cantonnées... aux cordes (violons et violoncelle), ou aux xylophones... (avec robes et chevelures de fées)... les garçons faisant le boeuf à la percu, la basse, la guitare électrique, le trombone, la trompette, et le saxo... ne devaient pas, côté habillement, être aussi classiques qu'elles, ils pouvaient se dénuder, porter chemise débraillée, ou nous la faire sensuelle... elles, si ce n'est l'amphitryonne de la soirée, la clown... au nez rouge, sont restées...des "petites filles bien sages"... mais pourquoi pas, après tout elles sont des muses... elles ne savent pas lire.
Tous, ils et elles, ont, dans cette petite salle mythique, fait exploser (grâce aux amis, à la famille, sans nul doute) l'audience. Ils le valent, ce sont des pros, et ce n'est pas si courant de voir de vrais musiciens se produire avec un réel talent (bravo à Antoine, le chanteur parolier, mais, aussi, bravo à tous ceux qui l'ont sublimé).
La relation homme-femme... homme-muse... est ainsi faite qu'elle nous amène à regretter que des pluies roses ne nous permettent de mieux nous aimer, comme il le chante :
"les muses ne savent pas lire,
et c'est peut-être mieux comme ça...
des sanglots dans les sourires...
toi l'idéal,
toi le tambour battu par l'amour...
mais toi..."
Quelques photos glanées au cours de la soirée...
photos (c) Luciamel : prises lors du concert au Lavoir Moderne Parisien le 19 novembre 2009, la première étant celle du court métrage projeté et réalisé par et pour IGIT.