Si tu t'en vas...
Publié le 10 Février 2013
photo (c) Luciamel, oeuvre de Speedy Graphito, près de la rue Mouffetard, Paris, le 09/02/2013
Je réécoute Bertrand Belin...
Aujourd'hui, la Lune a rejoint le Soleil pour fêter pendant trois jours des noces dont nous ne saurons rien... car les tourtereaux resteront cachés durant la nuit. Pour certains, une nouvelle année s'ensuivra, du serpent, de pas trop bon augure... pour ce qui est de l'action et de l'événementiel, mais très positif philosophiquement parlant. Pour d'autres, des catholiques, croyants, peu ou prou, c'est le Carnaval qui viendra, mardi, battre son plein.
J'espère, quant à moi, fêter bientôt avec mon amoureux l'envol vers de nouveaux cieux; entre Carnaval et St Valentin, nous devrions signer, le 13, pour aller voir si ailleurs le ciel est plus bleu. La mouette va regretter Notre Dame... et de ne plus demeurer près de ses tours centenaires, mais le propre des ailes est de nous aider à partir... à tout quitter, et à tout recommencer. Sans regret. Avec bonheur même.
Si tu t'en vas, ne sois plus mon frère...
Je vais me taire...
Je serai muet, muet le matin...
Et muet dans le soir, comme tout, alentour
Je n'ai pas fait cette maison pour rire...
Ils veulent la guerre, ils veulent tes bras,
Toi, tu leur donneras, tu feras ton fier...
Si tu t'en vas, ne sois plus mon frère...
(B. Belin)
Pour aller te voir il faut prendre le train...
J'ai le sucre au bord des lèvres...
Dîner de sardines me dirait
sur un lit de tomates vertes...
Malgré mon très jeune âge
voici ma demande en mariage,
me dirais-tu seulement "peut-être",
ce serait le plus doux des "peut-être"
et j'attendrai à tes abords que tu sois prête
Porto...
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Un verre de très vieux vin de Porto...
Oh Madeleine,
ma chère tante Madeleine
Dans ta maison basse aux parfums de l'hiver
Ca risque de prendre du temps
Oh, Madeleine,
tes bigoudis c'est des fleurs de printemps...
un bouquet de jeunes impatients...
(B. Belin)