Tu n'as rien vu...
Publié le 12 Décembre 2010
Je ne sais pas vous, mais moi quand tout va bien (c'est TRES rare), je perds tous mes moyens. Plus personne après qui râler, plus d'angoisse à exister... Aïe, ça craint...
Alors, heureusement, pour contrecarrer le trop bon sort, il existe le dimanche soir. Ca ça marche à tous les coups, la déprime du dimanche soir (sauf après un film avec Harrison Ford !!! A propos d'Henry, ce soir sur Arte, c'est du sadisme, me faire ça à moi... impossible de désespérer après ça).
Pensons à lundi. Demain et ses aléas, pensons à tous les soucis de la vie, euh... c'est terrible, je n'y arrive pas...
OK. Je suis vaincue. Il me faudra donc être primesautière... c'est vraiment pas de saison, mais bon...
J'ai déjà parlé du masque au chocolat (j'ai commencé le tartinage ce week-end : c'est sublime et il ne faut pas le laisser plus de cinq minutes). Précisons que je vais essayer d'être sélectionnée, à l'insu de mon plein gré, aux prix ELLE de la meilleure blogueuse de 2011, catégorie... euh... Fado gai ("les Portugais sont toujours gais, toujours gais", ai-je besoin de vous le rappeler ? opérette en son temps célèbre d'un certain Lecoq, Le jour et la nuit). J'ai intérêt à assurer côté beauté, fringues, et surtout... mecs... Bon, faut que je me calme... ou il va m'arriver comme avec M. Wikio dont je me suis moquée (en publiant son mail) et qui m'a fait rétrograder de plusieurs centaines de places à son yoyo... (j'ai des preuves !). Non, les filles de ELLE, et surtout vous Armelle Thoraval (j'ai vu le nom en légende de la photo du numéro mettant SUPERBEMENT... si, si... en avant les blogueuses) à qui j'ai eu l'honneur de parler en face à face (vous vous rappelez, hips... je vous ai dit qu'en plus du sport, il faudrait une catégorie ART... à ELLE, c'est-à-dire une catégorie CULture... un peu mieux représentée qu'aujourd'hui (pas qu'avec des nymphettes faisant du porno-chic)).
Donc, soyons... légère (attention aux bulles, parfois ça remonte au cerveau).
Dans le ELLE où j'eus la joie de voir citer le blog d'Olympe que j'étais allée "supporter" (anglicisme, et voc sportif !) au Trocadéro, (gloire donc pour elle, et ELLE, plaisir pour nous, les autres), je tombai en pamoison... je fus saisie d'une rêverie dont je n'arrive plus à me dépêtrer depuis... J'ai vu la photo de Jean-Baptiste Mondino, j'ai lu le papier de Nathalie Dupuis... Argh... c'est plus fort qu'Harrison Ford, c'est insupportable de beauté et de romantisme sulfureux (si, si !) : Sam Taylor-Wood et Aaron Johnson, lui (Aaron) le John Lennon de "Nowhere Boy" (déjà en salles, nous dit-on), elle (Sam) la réalisatrice. Voilà comment je les aime les féministes, comme Sam. Elle a réalisé la photo de la Cène avec une femme aux seins nus représentant le Christ. Elle a 43 ans, il en a 20, ils viennent d'avoir un enfant. C'est beau, c'est la passion, selon ELLE.
Oui, les féministes, je les aime, avant tout, libres. Pas femmes, pas féministes forcément, mais, surtout, libres.
Face à ELLE, face à Wikio, face à nous-mêmes... essayons seulement de rester humaines. Et demain sera.
Demain, c'est (entre autre) le 11 janvier, à Montmartre, à l'initiative de Polluxe, le MDB (Montmartre des Blogueuses), les garçons y sont attendus en jupe... De plus amples informations à suivre sur le blog de notre Montmartroise préférée.
Car, toujours, nous dirons : Hiroshima, mon amour... tu n'as rien vu... à Hiroshima.