Sauvons-nous, les abeilles
Publié le 28 Août 2009
Il y a des moments magiques dans la vie, l'essentiel, après l'âge de 8 ans, consiste à ne pas les perdre de vue et à maintenir son esprit ouvert à leur surgissement.
Hier, moi l'abeille parisienne, j'ai pris plaisir à butiner ces quelques fleurs surgies du béton...
Soirée à la Comète. Lieu hautement bloguesque (et burlesque), et où, par l'entremise d'Olympe, j'avais eu l'audace de me glisser. Comme je l'ai dit à Nicolas en partant, habituellement, je ne suis pas trop attirée par les numéros 1, mais lui, finalement, je le considérais plus comme un numéro 6... Ce à quoi il a rétorqué : "je ne suis pas un numéro"... Mais si, mon cher Nicolas... nous sommes (presque) tous des numéros 6.
Une ruche au Kremlin où j'ai croisé de nombreux pollinisateurs... et -trices !!!
Tout d'abord le maître de céans : pas si gros que ça... (frisé, oui !). Il avait tout fait pour nous réunir, nous mettre à l'aise, et bien nous accueillir (ça se perd de nos jours, ma brave Dame, mon bon Monsieur...). Pour ce qui est de l'aligot... j'en ai mangé de meilleurs, mais l'important... était... la rose.
Puis, notre visiteur de Pau... (parmi les moments magiques, on pourra inscrire celui-ci, pour des raisons linguistiques et culturelles que vous autres n'êtes pas à même de bien comprendre), à qui je fus présentée : Mtislav.
Je bus mon Porto (chose promise...) lui son eau gazeuse (et, Dorham ! c'était pas de la Carvalhelhos...), par la même occasion il me présenta : Audine, une autre abeille; nous découvrîmes nos points communs, nos origines... Je lui trouvai même un accent, ce à quoi elle ne voulut pas acquiescer (car ça fait deux générations...).
Que vous dirai-je encore ? que les blogueurs sont plus beaux en vrai... que leur âme en tout cas l'est (bon, si vous remettez en cause l'existence même de l'âme... je vous laisse à votre Onfray).
Je dois vous avouer que je confonds un peu désormais Lyon, Orléans et Montpellier... Trublyonne, Circé, et une autre femme engagée... avec qui j'ai échangé un bon moment de la soirée (Circé m'a beaucoup émue...).
M. Poireau et sa Ciguë... si bien assortis, si charmants (bon, M. Poireau, j'y arrive, j'y viens... aux hommes en couple).
Et une révélation : Marie-Georges, une vraie fille avec de beaux nichons... (pardon Marie.G. je ne pouvais pas rater cette mauvaise rime) : franchement cette fille elle est "canon" (dans sa tête, dans son corps...). D'abord, t'as raison de les montrer, et 09 a tout compris, lui.
Ah... vous voulez des liens ? les voilà, les voici... tous en bloc (certains en prime).
Quelques hommes (jeunes ou moins)... à ajouter.
Je voudrais également regretter les absents : Z. et B. (toujours présents dans nos coeurs...).
Je ne m'étendrai pas sur les zinfluents... car, comme disait Boris Vian (dont on fête la mort... en ce moment) les "gensdelettres"... n'ont pas besoin de nos applaudissements.
La Comète
Olympe
Nicolas
Mtislav (luso)
Dorham (blog en repos... dis "quand reviendras-tu ?")
Audine (luso)
Trublyonne
Circé (luso)
M. Poireau
Ciguë (Mademoiselle)
Marie-Georges
Entre deux eaux
Côté Boulevard (Miguel) (luso)
Zoridae
Balmeyer
Femmes Engagées
Emanu
Mathieu
et
Gularu, notre benjamin.
Photos (c) Luciamel. Si vous estimez que votre droit à l'image a été bafoué, faites-le-moi savoir... je supprimerai, à votre demande, toute atteinte à votre intimité (liberté).
Vous ne savez pas qui est Rui Veloso, vous ne savez pas qui est le Cavaleiro andante... (chevalier servant, chevalier errant, ou chevalier pélerin)... Un grand nom de la chanson portugaise. Une vidéo ancienne, il était jeune... vous reconnaîtrez au début, sur la gauche, Mario Soares, le Président portugais, qu'il était allé saluer dans sa loge.
Porque sou o cavaleiro andante Car je suis le chevalier errant
Que mora no teu livro de aventuras Qui vit dans ton livre d'aventures
Podes vir chorar no meu peito Tu peux venir pleurer sur mon épaule
As mágoas e as desventuras Tes désagréments et tes blessures
Sempre que o vento te ralhe Si le vent t'engueule
E a chuva de maio te molhe Et que la pluie de mai te trempe
Sempre que o teu barco encalhe Si ton bateau s'échoue
E a vida passe e não te olhe Et que la vie passe sans te voir
Porque sou o cavaleiro andante Car je suis le chevalier errant
Que o teu velho medo inventou Que ta vieille peur a inventé
Podes vir chorar no meu peito Tu peux venir pleurer sur mon épaule
Pois sabes sempre onde estou Tu sais toujours où me trouver
Sempre que a rádio diga Tant que la radio dira
Que a américa roubou a lua Que l'Amérique a volé la lune
Ou que um louco te persiga Ou qu'un fou te poursuit
E te chame nomes na rua Et t'insulte dans la rue
Porque sou o que chega e conta Car je suis ce qui vient et te conte
Mentiras que te fazem feliz Des mensonges qui te font sourire
E tu vibras com histórias Et tu vibres avec les récits
De viagens que eu nunca fiz De voyages que je n'ai jamais faits
Podes vir chorar no meu peito Tu peux venir pleurer sur mon épaule
Longe de tudo o que é mau Loin de tout ce qui est mauvais
Que eu vou estar sempre ao teu lado Car je serai toujours à tes côtés
No meu cavalo de pau Sur mon cheval de bois.
(Cavaleiro andante, Rui Veloso, traduction (c) Luciamel)