Pataquès, pataquéquesse*, à gauche...
Publié le 27 Avril 2011
photo (c) Luciamel, 14/02/2011, rue des Blancs Manteaux, art de rue.
Pataquès ! voilà ce qu'il en est de la préparation de la présidentielle à gauche. Pataquès signifie, pour les linguistes, une faute de langage consistant à faire des liaisons là où il n'en faut pas, souvent par snobisme. C'est les "ce n'est pas-t-à moi", les "moi z'aussi", et autre "vingt z'amis". En français la question des liaisons est très délicate, les étrangers s'y cassent souvent la cervelle... Il y a les liaisons z'obligatoires, qui ne sont plus forcément respectées dans la langue familière, les liaisons facultatives (pour se faire mousser : nous z'avons (obligatoire) z'appris (facultative), et les liaisons z'interdites faisant pataquès : et#elle aussi, les enfants#ont dit).
Pour ce qui est des liaisons à gauche... on donnerait plutôt dans le pataquès. De Mitterrand (François et Frédéric) à Dumas... (pas Mireille, non, ni Alexandre, seulement... Roland, tiens, tout à l'heure j'ai croisé Christine Deviers-Joncour près de la place Saint Georges) en passant par le charmant Hollande (qui balance sa compagne en pleine élection présidentielle) ou le tendre DSK qui a une trompe aussi petite que son petit doigt... (il paraît que plus ils sont nuls au lit, plus ils en rajoutent dans la supercherie). Certains "baisent" avec leur carte de crédit, d'autres avec leur carte du parti, ou leur position à l'Assemblée Nationale.
C'est le foutoir, en d'autres termes soit dit.
Ces Messieurs de la politique avec leur quéquette en avant... ça finit par être lassant. Ils disent que le pouvoir est un aphrodisiaque... que toutes les femmes tombent à leurs pieds... dans leur lit, ou leur bureau ovale.
Et dire que les prochaines élections vont se décider parce qu'on aura couché et mis enceinte "machine"... ou aligné dans son agenda mondain telle journaliste, telle écrivain, telle actrice...
C'est pourquoi, je vous le dis, moi, je voterais fort volontiers pour une femme (vous l'aviez déjà deviné), Ségolène Royal, pour ne rien vous cacher, ou un homme qui ne se targue pas de sauter sur tout ce qui bouge... qui, plus est, vit en couple et semble être fidèle, qui refuse qu'on mette sa vie privée en avant, vous l'aurez compris : je me demande pourquoi Bertrand Delanoë n'est pas le candidat de la gauche... (pas assez de maîtresses à son actif ?).
C'était pour répondre au tag de Nicolas ("scénario des préliminaires primaires socialistes")... tagué lui-même par Dedalus. Je ne vais pas faire suivre la chaîne trop loin (en général quand je tague personne ne participe : bouuuh personne ne m'aime !!! c'est même pas vrai, je tague presque toujours les mêmes et ils me répondent toujours...). Alors pour le fun : je demande à JEA, Toff de Aix, Mike de MHPA, et à Julien (mon commentateur non blogueur), à Fabien aussi, le copain de Ménilmontant, de nous apporter leurs lumières. Que des garçons... que voulez-vous, on ne se refait pas : je ne suis que contradictions. Que les filles taguent des garçons, et les garçons taguent des filles ! Pour les élections... c'est un peu différent (je vote pour les filles).
*pataquéquesse : dont le symbole est, au choix, une montre de marque, une voiture rutilante, une "femme", une maîtresse, un poste prestigieux, une haute fonction, un gros compte en banque...