Le vent
Publié le 12 Février 2009
"Ca me fait du bien de toucher ta main, ça me rassure, c'est vivant."
Regard perdu, larmes qui affleurent, sourire radieux du plaisir de se savoir aimée. Ce sont ces moments d'éternité que nous emporterons, à notre dernier souffle, dans l'au-delà.
Comme après la tempête qui est passée et qui a balayé devant nos portes... "ce sont amis que vent emporte et il ventait devant ma porte, les emporta... l'espérance de lendemains ce sont mes fêtes" (La complainte de Rutebeuf, mise en musique par Léo Ferré, voyez dans ce blog-ci). Il ne nous restera que l'essentiel.
Lune pleine, violente et soudaine... ce lundi, ce mardi. Aujourd'hui nous sommes là, à reconstruire, comme Scarlett... notre Tara. Nous devons, nous aussi, nous relever de nos guerres de Sécession : les Noirs, les Blancs... les privilèges, les épreuves, les chagrins, mais, surtout, notre humanité qui, parfois, a besoin du pire pour s'affirmer. Le vent... encore.
Le vent maraud, le vent fripon... qui détrousse, retrousse... de mon cher Brassens, lui qui avait une dent contre les gens-foutre, les gens probes.
V'la l'bon vent, v'la l'joli vent... ma mie m'appelle...
Le noir désir, le vent l'emportera...
Ca me fait du bien de toucher ta main, moi aussi.
Photo, ici.