Dans l'univers, je me sens bien.

Publié le 20 Février 2010

'j'ai eu un coeur, je l'ai perdu... comme j'aimerais le retrouver... prisonnier du fleuve, noyé dans la mer... "

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Avez-vous peur de mourir ?
Qu'est-ce que mourir ?
Vous l'êtes-vous déjà représenté ?

Le néant, les vers qui rongent, ou les cendres...
La non conscience.

J'ai rêvé de l'après-vie.

Et l'illusion du monde manifesté :
imaginez, tout l'univers et son immensité infinie,
pure chimère, un flop... un rien. 

Et si Dieu existe, et que l'univers n'est rien, 
qu'un flop...
Qu'est-ce que Dieu ?

J'ai vu mon être au-dessus de l'océan,
moi, rien que de la présence flottante,
au-dessus des vagues.

Je me suis dit : "je ne suis pas tangible,
j'existe et pourtant je n'ai aucune matérialité"

Pourtant, d
ans ce rien j'étais bien, 
j'étais suffisamment pour comprendre 
et pour me fondre à l'univers.

Mon corps n'est que du provisoire,
ma conscience n'est que de l'instable.
Dans cette instabilité, l'amour est tout,
l'amour de chaque être à l'infini.
Toi que j'ai aimé un jour, une heure,
de toute éternité mon coeur le porte.

Je n'ai pas procréé mais je puis dire que j'ai aimé.

A l'infini. 

Et, l'infini m'attend.


Rédigé par Luciamel

Publié dans #Poésies - musiques

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B
<br />  même les vikings atteignent les limites de la souffrance, lol.<br /> Allez, à toute.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> @Béatrice : l'étoile indique le chemin, l'étoile n'est pas la fin du voyage... le poète qui a écrit Bright Star est mort à 25 ans, il n'a pas craint de se brûler, voici donc la<br /> traduction du poème :<br /> <br /> <br /> Etoile éclatante, puissé-je comme toi être immobile -<br /> <br /> <br /> non pas splendeur solitaire suspendue au dessus de la nuit,<br /> <br /> <br /> mais regardant, éternellement séparé par des cloisons,<br /> <br /> <br /> tel un patient de la nature, un ermite sans sommeil,<br /> <br /> <br /> les eaux mouvantes toutes entières à leur prière<br /> <br /> <br /> purifiant par leur pure ablution les rives humaines tout autour de la terre,<br /> <br /> <br /> ou fixant le masque nouvellement et doucement tombé de la neige<br /> <br /> <br /> sur les montagnes et les landes;<br /> <br /> <br /> Non - pas encore totalement figé, encore immuable,<br /> <br /> <br /> pelotonné sur la poitrine mûre de mon bel amour,<br /> <br /> <br /> pour ressentir à jamais son suave parfum et son automne,<br /> <br /> <br /> à jamais éveillé en une douce agitation,<br /> <br /> <br /> immobile, immobile pour entendre son souffle arraché à la tendresse<br /> <br /> <br /> et ainsi vivre pour toujours - ou sinon me pâmer dans la mort.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> (Adaptation trouvée sur ce site, que j'ai un peu modifiée :<br />  http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/keats.html#5)<br />   <br /> Et, pour répondre à ta question... oui je sais que le soleil, autre étoile au firmament, est brûlant, oui, je sais que l'amour est un feu, et ne sais-tu toi-même combien je m'y suis brûlée, comme<br /> ces autres auxquels tu te réfères ? Toutefois, ma quête est plus que la souffrance elle-même (mes origines océanes, mon sens du fatum, du fado, y sont sans doute pour quelque chose, "fatum" qui<br /> n'est que le courage de ces marins, toujours prêts après leur si long voyage, après la mort de leurs compagnons, à atteindre le Cap de la Bonne Espérance, c'est à cela que je t'invitais, avec la<br /> citation de Brel, et le non renoncement à "rêver un impossible rêve").<br /> <br /> Mais, pour cela... peut-être faut-il avoir le sens du tragique greffé à l'âme. <br /> <br /> Je te plains, chère amie, d'être un peu trop (?) française... et de chercher raison à ce qui n'en a pas.  <br /> <br /> <br />
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B
<br />  voilà une phrase qui me replonge ds mes doutes et je ressens poindre la souffrance. Sais-tu que pour moi, comme pour beaucoup d'autres, sans doute, l'inaccessible étoile arrive tout de même<br /> à  brûler .<br /> <br /> -  Tellement innaccessible que le manque étouffe.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> @Béatrice : je viens de voir Bright star... alors, cet impossible rêve gardons-le bien au fond de notre coeur. <br /> <br /> <br />
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B
<br /> ça y est, grâce à toi je laisse courir " l'innaccessible étoîle"; elle finira bien par s'essouffler !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> @Dorham : oui, c'est bien ce qu'il me semblait à moi aussi, et moi qui disais ne pas vouloir suivre les buzz... me voilà bien aussi en pleine contradiction ;-))) faut dire que le sujet me passionne<br /> depuis fort longtemps.<br /> <br /> @Béatrice : toujours la même histoire, on est Don Quichotte qui veut atteindre l'inaccessible étoile... (c'est la chanson "La quête" de Brel, dans L'homme de la Mancha).<br /> <br />  <br /> <br /> <br />
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B
<br /> Tu as raison : "aimer jusqu'à la déchirure." Je ne sais pas faire autrement, hélas.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> J'ai suivi votre débat un peu à l'écart, silencieux. Je ne comprends comment on peut définir (pourquoi d'ailleurs ?) si rapidement ce qu'est le sens d'une vie. L'homme est toujours partagé<br /> entre ce qu'il y a de "naturel", d'animal en lui et ce qui le met à part de la Nature. Comme une sorte de confusion entre le sens et la fonction. En ce sens, il y a même une<br /> contradiction à dire que le sens d'une vie est l'enfantement.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> @Thierry : je n'ai pas eu d'enfants pour diverses raisons (que je ne détaillerai pas ici : la vie est parfois plus compliquée que le "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"), en tout cas ce<br /> ne fut pas par manque d'amour, je te le confirme : je fus aimée autant que j'ai aimé. <br /> <br /> @Béatrice : merci pour ton message, "aimer jusqu'à la déchirure, aimer même trop même mal...", avant tout ne pas oublier de s'aimer soi-même.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> -Aimer est plus fort que d'être aimé <br /> <br /> <br />
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