Je pense à elle(s).
Publié le 21 Septembre 2012
Photo (c) Luciamel, Coimbra, le 05/09/2012. Université.
Elle est morte. Quelle importance ? Elle ou elles...
Elles : je pense à Muriel Cerf, à Marie Trintignant.
Les deux victimes du même type d'homme, du même type d'être humain.
Des pervers narcissiques.
Et certains se disent : "elles le voulaient bien".
Et puis, elles en sont mortes. Et vous, vous êtes là, et je suis là.
Je n'ai aucune envie par rapport à cela, aucune velléité de changer le monde, si ce n'est de dire quelque chose...
L'envie d'aimer un autre. L'envie d'être aimé par autrui. Rien de bien compliqué. Apparemment.
Et pourtant, cela semble si difficile.
Des livres à lire... Des films à voir. Et des gens (un homme, une femme) à aimer.
Encore envie de l'entendre, de les entendre... elles, mortes sous les coups de l'innommable.
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir rencontré... l'amour... (qu'est-ce que l'amour ?).
Je leur dédie ceci, là où elles se trouvent, elles, mortes sous les coups de leur tortionnaire. Un chant d'amour, le chant d'une femme à son homme, un chant paisible et sans peur, ni reproche.