Conseils des hommes
Publié le 12 Octobre 2008
Est-ce là, ce qui explique la lente érosion du nombre de mes lecteurs (pour ceux qui auraient lu le texte sous le palimpseste) ? Il se trouve que, parallèlement à cette tendance (oui, il y a eu l'effondrement de Wall Street... mais ça ne doit pas avoir de relation...), les hommes qui m'entourent, et qui m'aiment bien, ont commencé à me donner des conseils.
S'inquiétant de ce que ma vie ne correspond pas à ce que je "mériterais" (je rappelle qu'ils me veulent du bien et ont de la considération pour mes "qualités"), ils m'incitent gentiment à... changer certains éléments, ou comportements qui, sans nul doute, expliquent que je ne sois pas pleinement épanouie (ils me voient "fleur").
Tout d'abord, croire en soi et cultiver la pensée positive, en somme, se dire qu'on le vaut bien.
Ensuite, éviter de trop "philosopher", de trop la ramener, de faire sa prof... les hommes n'aiment pas les femmes qui font la leçon en se croyant "savantes"... Les hommes aiment : les fleurs, qui se parent joliment, pour le plaisir du regard, le "sois belle et tais-toi" revisité devient "sois jolie et dis les choses légèrement". Ainsi, je tiendrai éloignés les grincheux et torturés de tout poil qui recherchent en général pour les parasiter, celles que la vie a blessées. Pour faire fuir les "éborgnés", cachons au monde ce qui nous-même peut nous amocher.
Il est vrai que mes consoeurs, celles qui savent mieux que moi se rendre aimables, évitent les prises de tête, et de bec... se glissant subtilement entre images féminines (dessous et autres vêtements seyants...), promenades champêtres, et sujets sérieux (plutôt de société) abordés légèrement, avec humour et détachement.
Voilà un point important : l'apparence ! Surtout consacrer du temps à notre "emballage", car c'est par lui qu'on nous remarque en premier lieu, et ainsi, nos vêtements, notre look, seront le reflet de notre être tout entier : positif ! dynamique, enjoué. Première règle du bon marketing, le souci du packaging : lui seul saura attirer le chaland.
Et quelle est donc cette préoccupation des gens qui m'aiment bien... de ne pas vouloir me voir continuer à vivre seule ? Ca désole mon cher Lucas, il est triste que sa tata n'ait personne qui l'attende quand elle rentre chez elle le soir. J'ai beau lui expliquer qu'après une journée à "échanger", je suis ravie de me retrouver seule avec les boutons de mes vêtements (expression brésilienne), il me le rappelle à chaque fois : comme il serait heureux d'avoir un nouveau tonton.
Dernier conseil, et non des moindres, il faut sourire au monde (cf. les photos de moi, visage fermé et accablé... bon, c'était sur le bateau, au retour d'Ellis Island, autour de moi ça ne rigolait pas non plus, nous étions tous comme plombés).
Un homme me l'a dit récemment : "j'adore ton sourire, quand tu souris ça te rajeunit de 10 ans".
Merci de vous soucier, merci de m'avoir dit que vous m'aimiez.