Messe de notre temps
Publié le 13 Avril 2012
Le vide sidéral, l'absence de perspectives, ici, là, ou plus loin, tout tombe en décrépitude.
Nous perdons pied dans nos entreprises car plus rien ne semble assuré : ni le futur de nos retraites, ni le présent de nos emplois, sans parler de nos salaires qui ont de plus en plus la gueule de bois.
J'écoute les uns et les autres dans le grand show de nos télés, mais je parle aussi aux gens autour de moi. Il en ressort de tristes conclusions : nous serons les dindons de la farce; au bout du compte, le déficit sera encore le nôtre.
Un nouveau tsunami est annoncé sur Tokyo, 35m cette fois-ci... Voudrait-on par ces annonces de catastrophes, de peurs, de terreurs terribles et terroristes, nous manipuler ? qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Nous intimer de rester cloîtrés dans nos vies de pacotille, et de, surtout, ne pas broncher.
Alors, je vous le dis, ne soyez plus paralysés par la domination de ceux qui nous croient à jamais soumis. Osez regarder dans les yeux nos seigneurs, osez regarder par le trou de la serrure de notre prison, et vous découvrirez les jardins qui sont cachés aux asservis.
Le soleil troue les nuages, il est comme un coeur qui palpite, entre deux mains qui se tendent vers nous.
photos (c) Luciamel et Julien, rue Quincampoix, le 13/04/2012
Qu'un seul de nous s'éveille, et il sera le levain qui fera lever le pain... Point n'est besoin d'y croire ou d'espérer, il suffit de s'y attendre.